Theatre Romantique Européens

Le Romantique apparait entre l’Empire Napoléonien et la seconde République et créer le drame Romantique qui est une nouvelle forme de Théâtre apparut au début du 19eme siècle instauré en partie par Victor Hugo dans la préface de Cromwell en 1827 et par Stendhal dans Racine et Shakespeare entre 1823-1825 et influencé par le théâtre baroque de Shakespeare. La plupart du temps ce théâtre a une valeur historique et rejette la théâtralité des auteurs classiques, ainsi le théâtre ou Drame Romantique demeurera en opposition avec la tragédie classique jugée dépassée et froide a cause de ses préceptes figés. Privilégiant la sensibilité à la raison et la liberté créatrice a l’imitation des modèles de l’Antiquité, la diversité est le maître-mot du drame romantique. En rupture avec l'unité de ton respectée par les classiques, les nouveaux auteurs prônent le mélange des genres, des tonalités et des niveaux de langue. Le drame romantique s'investit d'une mission sociale et humaine ; il a une importance politique, philosophique ou morale. Le schéma type du drame romantique est celui du héros qui affronte le monde, tente d'y laisser sa marque et se brise contre ses lois (Danton, Hernani, Lorenzo).

Les Dramaturges

1) Lord Byron

-Manfred publié en 1817.

Drame Romantique en vers, inspiré, du Faust de Goethe

allusion du poète pour sa demi-sœur Augusta Leigh. 

Résumé : Bourrelé de remords après avoir tué celle qu'il aimait, Manfred vit seul comme un maudit au cœur des Alpes. Il invoque les esprits de l'univers, et ceux-ci lui offrent tout, excepté la seule chose qu'il désire, l'oubli. Il essaie alors, mais en vain, de se jeter du haut d'un pic élevé. Il visite ensuite la demeure d'Ahriam, mais refuse de se soumettre aux esprits du mal, leur enjoignant d'évoquer les morts. Enfin lui apparaît Astarté, la femme qu'il a aimée puis tuée par son étreinte ("My embrace was fatal... I loved her and destroy'd her"). Répondant à son invocation, Astarté lui annonce sa mort pour le lendemain. Au moment prédit apparaissent des démons pour s'emparer de lui, mais Manfred leur dénie tout pouvoir sur sa personne. Pourtant, à peine sont-ils apparus qu'il meurt.

La situation de Manfred deviendra l'un des poncifs favoris composant le portrait de l'homme fatal du romantisme

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