Le théâtre romantique par Lisa De Pellegrin

On peut utiliser deux termes différents pour désigner le Théâtre romantique, en effet il est plus connu sous le nom de Drame romantique.

DÉFINITIONS

• Le théâtre : est donc l'art de représenter devant un public une action dramatique, ce mot vient du latin « theatrum » qui signifie « lieu de représentation ». Mais aussi du grec « theatomai » qui quant à lui désigne l'action de regarder. Ainsi, le mot théâtre signifie « lieu où l'on regarde ».

• Drame : Pièce, film, etc., d'un caractère général grave, mettant en jeu des sentiments pathétiques et des conflits sociaux ou psychologiques (par opposition à la comédie).
  
• Romantisme : un mouvement litteraire et culturel européen qui a concerné tout les arts. Il soppose a la tradition classique et au rationalisme des lumière et vise a une libération de limagination et de la langue. Le romantisme privilégie notamment lexpression du moi et les themes de la nature et de lamour

ces themes principeaux sont la melancolie, la nostalgie, la pâssion, la nature, le reve, lhistoire , et la recherche de la couleur local (La couleur vient de la vivacité des pensées car la couleur est proprement le reflet des passions.)

• Le drame romantique : est un genre littéraire et théâtral né au début du XIXe siècle à la suite des réflexions d’écrivains  romantiques, en particulier Victor Hugo. Les auteurs de pièce de theâtre de ce genre ont voulu abandonner les règles du théâtre classique qui étaient jugées très contaignante. Selon Victor Hugo ,on méle « le sublime et le grotesque ». Dans le drame romantique on écrit en prose et on on délaisse l’émotion pour le pittoresque. Le drame romantique, ou théâtre romantique, désigne un courant théâtral en opposition aux principes de la tragédie classique. C'est un théâtre le plus souvent historique où se mêlent différents styles, le tragique, le pathétique, mais aussi le comique et le burlesque (ou encore héroïcomique). Cette nouvelle forme de théâtre, développée par des auteurs aussi variés que Victor Hugo, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny ou Alfred de Musset, refuse de se confronter aux obligations et règles d'écriture du théâtre classique comme le maintien des trois unités (lieu, temps, action) ou le respect de la bienséance.

C'est Victor Hugo qui codifie dans la Préface de Cromwell (1827) l'esthétique du théâtre romantique en France. Il divise :

l'histoire littéraire en trois grandes périodes : les temps primitifs (harmonie entre l'homme et la nature donc poésie lyrique), l'Antiquité (violence et poésie épique) et la chrétienté (mélange des genres).

•  l'esthétique romantique sur cinq points capitaux : reproduction de la vie réelle (mélange des genres), rejet du carcan classique (règle des trois unités, bienséances, vraisemblance), recherche d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification et peinture d'une « couleur locale »La couleur vient de la vivacité des pensées car la couleur est proprement le reflet des passions.).Les représentations des pièces du théâtre romantique ont donné lieu à des confrontations entre les « modernes » et les « classiques ».

II) Bases théoriques du drame romantique

1. Mélange des registres, des genres et des niveaux de langue

La diversité est le maître-mot du drame romantique. En rupture avec le genre classique, les nouveaux auteurs prônent le mélange des genres, des tonalités et des niveaux de langue, propre à exprimer la multiplicité et la richesse des personnages, des lieux, des situations et des sentiments. Les romantiques refusent donc qu'il n'y ait que du comique dans une comédie ou que du tragique dans une tragédie. Le niveau de langue est familier et recherché, vers et prose sont juxtaposés, pour apporter de la vie dans des pièces.

2. Fin de la règle des trois unités

Le drame romantique fait exploser la règle des trois unités (action, lieu, temps) car ils veulent se libérer de cette forme qui selon eux étouffe le génie. Les personnages évoluent désormais dans des actions historiques non limitées par l'espace scénique et la durée du spectacle comme on peut le voir dans les pièces de Shakespeare. L'unité d'ensemble est la seule limite imposée à leur liberté artistique : les intrigues secondaires ne sont pas exclues mais doivent s'agencer de façon harmonieuse autour d'un intérêt principal clairement identifié, sans nuire en aucune façon à la cohérence de l’œuvre.

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