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The Big Short

Commentaire d'oeuvre : The Big Short. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  896 Mots (4 Pages)  •  492 Vues

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ROUYER                                                                                                                             05/02/2021

Hana 1è 9                                   « The Big Short »

        « The Big Short », réalisé par Adam Mckay et diffusé en 2015, est un long métrage qui se concentre entièrement sur la fameuse crise des subprimes qui a secoué l’économie mondiale en 2008. Ce film a énormément de choses à dire et à nous révéler.

        

        Cette crise, personne ne l’a vue venir, personne sauf quatre génies, mais nous y reviendrons un peu plus tard. Nous disions donc  que cette crise, nous ne l’avions pas prédite, il suffisait d’écouter les analyses d’Alan Greenspan ou des grands spécialistes de l’économie qui reproduisaient le modèle néolibéral : les marchés sont solides, ont une capacité naturelle à s’autoréguler.

Nous découvrons les rouages de cette crise, fondée sur de multiples escroqueries, par le biais de quatre grands hommes que l’ont a pris pour des fous, mais qui pourtant ont senti venir l crise des subprimes, bien avant l’année 2008. Le premier fut de Dr Michael Burry, ancien neurologue reconverti dans le management de fonds financiers, le second, Mark Baum, un magnat de la finance qui pense qu’il faut une morale à ce milieu pour le moins pourri, et enfin, les deux derniers sont deux jeunes ambitieux, Danny Moses et Charlie Geller, qui ont reçu l’aide plus que bienvenue de Ben Rickert. Tous à leur manière ont compris d’une manière ou d’une autre que la bulle qui entourait le marché immobilier en Amérique, entretenue par les banques et des traders véreux, allait exploser.

        Le crise des subprimes s’est donc construite sur des emprunts risqués, voire pourris, accordés « généreusement » car très lucratifs pour le prêteur. L’emprunteur quant à lui est attiré par des taux qui sont au départ très bas. Diverses banques ou traders cachent les inconvénients : en cas de défaut de paiement, la revente du bien doit rembourser le prêteur. Cependant ce concept ne fonctionne qu’au sein d’un marché immobilier en constante croissance, dans le cas échéant, si le marché diminue, c’est toute la bulle qui l’entoure qui éclate, alors même que nous la croyions infaillible. Les quatre génies évoqués un peu plus tôt ont trouvé l’anguille sous le rocher, le cheveux dans la soupe et ont pris des risques au lieu d’accepter de poursuivre dans un marché finalement corrompu, éphémère et pourri. Michael Burry a été le premier, contre l’avis de tous – notamment celui de son patron – à parier contre ces taux d’emprunt qui paraissaient trop beaux pour être vrais et donc, par la même occasion, contre les banques qui les proposent, soit les plus grosses du pays. Mark Baum, avec à ses côtés Jared Vennett, sent l’opportunité à son tour, enfin, les deux jeunes entrepreneurs ont pris eux aussi le train en marche.

        Des conséquences ? Il y en a eu ! Lorsque les subprimes sont apparues, elles ont permis à des ménages américains peu solvables d’accéder à un emprunt adossé à la valeur de leur bien immobilier. Ainsi, lorsque les prix de l’immobilier ont commencé à baisser, de nombreux américains n’arrivaient plus à rembourser leurs prêt immobiliers. Certains possédaient plusieurs propriétés qu’ils louaient, donc lorsqu’ils étaient dans l’incapacité à rembourses leur prêt, leurs locataires se sont alors retrouvés sans domicile, quand bien même ils payaient leur loyer.

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