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Texte D'invention : Apologue Sur L'amitié

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Par   •  7 Décembre 2014  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  2 217 Vues

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Nous savons tous que des actes impardonnables nous sont pardonnés. Il est pourtant vrai que la limite du raisonnable peut être des fois dépassée. Est-il possible qu’un ami puisse pardonner au-delà de certains actes ?

Sous la bruine matinale Londonienne, une lourde atmosphère planait dans un café dans le nord-est de la ville. Edward était assis autour d’une petite table face à la baie vitrée et regardait les gens passer. Le silence de marbre se rompit lorsque la petite cloche de l’entrée retentit. Son amie Lucy rentra alors et s’assit tout prêt de lui. Ils firent un signe au serveur et ils commandèrent du thé pour se réchauffer. Lucy avait le teint blafard et les traits tirés. Son ami le lui fit tout de suite remarquer. Edward semblait s’inquiéter pour elle. Il lui posait maintes et maintes questions mais celle-ci paraissait distraite. Ils décidèrent d’aller prendre l’air, habitués à la pluie de Londres. Le froid se glissait sous la capeline de Lucy. Edward lui offrit son bras et ils commencèrent leur balade silencieusement. Ils passèrent devant l’ancienne mercerie de Lucy. L’enseigne au dessus du portillon commençait à s’effacer avec le temps. La femme, nostalgique, bassa les yeux et lâcha un long soupir. Lucy avait dû fermer sa petite boutique car elle ne pouvait plus subvenir à toutes ses dépenses sans s’endetter. Elle avait alors décidé de vendre son local et d’acheter quelques toiles pour passer le temps dans son médiocre appartement. Edward, lui, tenait une librairie où il passait sa journée plongé dans ses bouquins. Il ne se souciait plus de l’aspect immonde que prenait son échoppe. Seuls les rats osaient y entrer. Contrairement à Lucy, il se résignait à la vendre. Edward se contraint alors à y vivre malgré son loyer très bas et ses maigres dépenses. Voyant sa détresse, Lucy lui avait proposé de lui prêter de l’argent pour qu’il puisse se nourrir convenablement. Son amie avait touché sa fierté mais il ne pouvait qu’accepter. Lucy pendant ce temps là vivait paisiblement de sa vie quasi artistique. Elle avait réussit à vendre quelques une de ses toiles au marché de Camden tandis qu’Edward peinait à vendre le moindre livre. Les deux amis se rejoignaient tous les soirs autour d’un thé. Ils se connaissaient depuis bientôt 10 ans. Leur complicité presque fraternelle amenait les gens à croire qu’ils formaient un couple. Parfois la limite entre l’amour est l’amitié est mince mais ils avaient toujours su faire la part des choses.

Ils marchaient tout les deux, bras dessus, bras dessous. Edward tenait le parapluie qui ne les protégeait qu’à peine. Lucy toujours soucieuse parlait peu. Son ami lui contait la lecture de son dernier roman policier. Elle n’avait jamais besoin de lire ; il possédait une telle facilité à narrer toutes sortes d’histoire. Le silence qui pesait changé ce moment, pourtant d’habitude si joyeux, quelque peu triste et maussade. Edward prît alors l’initiative de le rompre et demanda à sa si proche amie : « Tu m’as l’air bien triste aujourd’hui… Tu sais bien que tu peux tout me dire, je n’ai pas besoin de te le rappeler. Dis moi, que t’arrives-t-il ? » Lucy lui jeta un regard glacial. Il comprit alors que quelque chose n’allait vraiment pas. Et à vrai dire, il le comprit tout de suite…

Quelques jours auparavant, Edward dû demander une avance à Lucy

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