Tahar Ben Jelloun
Rapports de Stage : Tahar Ben Jelloun. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar caramaly • 15 Décembre 2013 • 1 550 Mots (7 Pages) • 1 427 Vues
Questionnaire
Lisez le recueil, puis répondez aux questions suivantes.
Recherchez des informations sur la vie de Tahar Ben Jelloun.
2
Relisez la préface : pourquoi le poète a-t-il écrit La retombée des
cendres ?
3
Comment est composé le recueil ?
4
Expliquez le choix du titre La retombée des cendres.
5
Quelle forme est employée ? Quel effet produit-elle ?
6
Relevez deux procédés conférant au texte un caractère de plainte
lancinante.
7
À la page 20, qui est désigné par le pronom je ?
8
En quoi le livre s’achève-t-il sur une note d’espoir (pp. 36-37) ?
9
Qui sont les Non identifiés ?
Quels éléments rendent les morts évoquées à la fois révoltantes et
infiniment émouvantes ?
Réponses aux questions
Tahar Ben Jelloun est né et a grandi au Maroc. Il fait ses études de
philosophie, lorsqu’il est envoyé dans un camp disciplinaire de
l’armée, après avoir été soupçonné de l’organisation des manifestions
de mars 1965. En 1968, il obtient son premier poste de professeur
de philosophie. En 1971, il rejoint la France car l’enseignement de
philosophie s’est arabisé et il n’était pas formé pour cela. Il écrit à de
nombreuses reprises pour le quotidien Le Monde à partir de 1972.
En 1975 il soutient sa thèse en psychiatrie sociale à la faculté de
Jussieu. Son écriture profite de son expérience de psychothérapeute
Lecture cursive :
© Cned – Académie en ligneSéquence 6 – FR10 79
(La réclusion solitaire, 1976). En 1985 il publia le roman L’enfant de
sable qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour La
nuit sacrée, qui constitue une suite à L’enfant de sable. Tahar Ben
Jelloun vit alors à Paris avec sa femme et sa fille Mérième, pour qui il a
écrit plusieurs ouvrages pédagogiques (Le racisme expliqué à ma fille,
1997). Il est aujourd’hui régulièrement sollicité pour des interventions
dans les écoles et collèges. En 2006, il quitte paris pour s’installer à
Tanger. En 2008, il est élu membre à l’Académie Goncourt. En 2010, il
revient s’installer à Paris, devient, entre autres activités, chroniqueur
mensuel à la dernière page du Monde.
Son œuvre a été traduite dans de nombreuses langues.
Ainsi L’enfant de sable et La nuit sacrée ont été traduits dans 43
langues dont, en dehors des langues européennes et de l’anglais,
l’indonésien, le lithuanien, le vietnamien, le hindi, l’hébreu, le
japonais, le coréen, le chinois, l’albanais, le slovène, l’arabe etc. Ainsi
que le déplore l’écrivain : « La plupart de mes livres sont traduits en
arabe. Malheureusement, l’édition marocaine avec une traduction
révisée par moi, est systématiquement piratée par des pseudo-
éditeurs en Syrie et en Égypte. Le pire c’est qu’ils refont la traduction
et suppriment les passages qui pourraient gêner la censure locale. J’ai
tellement dénoncé ces pratiques que je pense que c’est une cause
perdue. La piraterie qui sévit dans le monde arabe nous informe
indirectement de l’état de la culture dans ces pays. »
2
Le poète a écrit La retombée des cendres pour rendre hommage à tous
les morts, civils ou militaires, lors de la guerre du Golfe. Il assigne
comme fonction à la poésie de sauver de l’oubli toutes ces victimes :
« On ne saura peut-être jamais combien de tonnes de bombes larguées
sur l’Irak ont tué de personnes civiles et militaires ». Elle a aussi pour
rôle de dénoncer ces massacres, causés par « l’extrême brutalité de
l’histoire », et de sauver de l’oubli les morts : « Qui parlera pour les
pendus, les écorchés, les jetés dans les fosses communes ? »
3
Outre une préface de l’auteur, l’ouvrage est composé de deux livres. Le
premier s’intitule donc La retombée des cendres. Est indiquée, à la fin,
la date d’achèvement de son écriture : Février-avril 1991. Le second a
pour titre Non identifiés. L’ensemble sous-titré Poèmes est suivi d’une
traduction arabe et est illustré par un peintre irakien, Azzawi.
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Les
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