LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Synthèse de documents

Synthèse : Synthèse de documents. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2020  •  Synthèse  •  1 453 Mots (6 Pages)  •  373 Vues

Page 1 sur 6

LAINE Aurore – 2206986                 Synthèse de documents                                 TD 07

__________________________________________________________________________________

La société et le monde ont toujours représenté des personnages héroïques au cours de l’histoire, ils apparaissent au travers de mythes et légendes. Ces héros marquent les traditions et les mœurs d’une société et peuvent ainsi influencer la vie quotidienne de ses habitants. Puisque les héros accompagnent les sociétés au fil des années, ils évoluent en même temps que ces sociétés.

Dans ce corpus nous allons pouvoir étudier plusieurs profils de héros, que ce soit des héros réels ou fictifs. Tout d’abord, Christelle Pangrazzi avec son récit Tout le monde peut-il être un héros ? de 2016, nous présente des héros du quotidien. Ensuite, Le mythe de Superman, écrit par Umberto Eco en 1976 est un récit présentant le personnage très connu du superhéros Superman. Martin Page, raconte, lui, l’histoire d’une superhéroïne Dragongirl, de son vrai nom Margot, dans Je suis un dragon, écrit en 2015. Et enfin nous avons une affiche publicitaire de 2015, de l’association Emmaüs fondée par l’Abbé Pierre pour venir en aide aux plus démunis. Cette affiche est une bonne entrée en matière pour notre analyse puisqu’elle met en avant le caractère universel des héros de notre société. En effet, tout le monde peut-il devenir un héros ? comme Christine Pangrazzi interroge, nous nous demanderons alors dans cette synthèse, « comment la société voit-elle ses héros ? ». Pour cela nous verrons que les héros peuvent-être de profils ordinaires ou extraordinaires, mais au final, ils représentent toujours des valeurs morales et une forme d’idéal.

Pour commencer, un héros peut être un individu du quotidien. On entend parfois des histoires dans la presse sur une mystérieuse personne qui a risqué sa vie au profit de celle d’autrui. Et bien, le texte de Christelle Pangrazzi présente certaines de ces personnes. On les présente comme des « habitant[s] sans histoire ». Ces héros du quotidien sont les mêmes héros que met en avant la campagne publicitaire d’Emmaüs. Cette affiche présente un homme inconnu et pourtant « extraordinaire ». La notion d’anonymat est en effet une notion que l’on retrouve dans trois des textes de ce corpus avec Luc Duhamel, Spencer Stone et Alek Skarfatos du premier texte ; et le monsieur de l’affiche de la fondation Emmaüs comme nous venons de dire. Mais nous retrouvons également la notion d’anonymat dans le récit de Martin Page lorsqu’il présente les successeurs de Dragongirl comme des filles avec du courage et qui savent se défendre contre les agresseurs.

A côté de ces héros ordinaires, nous avons les héros extraordinaires, les super-héros. Pour Dragongirl, cela est représenté notamment par son apparence et de son accoutrement « une créature humanoïde s’avança vers eux, simplement vêtue d’un collant, d’un justaucorps, d’une cape et d’un masque » (l. 16) et de ses pouvoirs surnaturels « douée de capacités extraordinaires ». Cette description est semblable à celle de Superman puisqu’il est « doué de pouvoirs surhumains » (l. 19)

En somme un héros du quotidien provient généralement de l’anonymat et n’a aucun présage à devenir un héros. Et un super-héros à lui, des attributs spécifiques à sa nature.

Parfois la frontière entre un homme ordinaire et un homme héroïque est mince et certains récits ou autres supports jouent sur cette ambiguïté. Si l’on regarde l’affiche d’Emmaüs, nous remarquons un paradoxe dans le slogan « Méfiez-vous des gens ordinaires… Ils peuvent être extraordinaires ». En effet il est utile à cette campagne de publicité de jouer sur la frontière de l’héroïsme puisque cela pourrait donner envie à certains individus de devenir des héros et la campagne leur donne une solution toute trouvée. Nous retrouvons aussi cette ambiguïté dans deux autres des textes. Pour Superman elle est notée par sa deuxième identité « sous les fausses apparences du journaliste Clark Kent » (l. 32). Cette deuxième identité permet à l’histoire de mettre une dimension humaine au personnage avec toute la sensibilité qu’il peut ramener. Mais aussi et surtout, cela permet au lecteur ou au spectateur de s’identifier à lui et à démystifier le coté héroïque en incarnant un comportement « craintif, timide, médiocrement intelligent, un peu gauche, myope et soumis à sa collègue » (l. 34). Enfin, Margot alias Dragongirl mène elle aussi une double identité. Mais celle-ci est plutôt temporelle puisqu’elle finit par très bien gérer cette double identité qui est connu de tous en fin de récit. C’est au début que Margot à le statut d’une personne lambda, « une jeune orpheline timide et solitaire ». Les récits peuvent alors user de ce double jeu pour influencer le lecteur en lui permettant de s’identifier.

...

Télécharger au format  txt (9 Kb)   pdf (42.1 Kb)   docx (9.8 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com