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Synthèse de L'Assommoir

Fiche de lecture : Synthèse de L'Assommoir. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2015  •  Fiche de lecture  •  641 Mots (3 Pages)  •  1 748 Vues

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SOMMAIRE :

I. INTRODUCTION :

II. LA LENTEUR DE LA MORT ET LE DENOUEMENT DE GERVAISE :

III. LA DESHUMANISATION DE GERVAISE :

IV. COMMENT LES AUTRES PERSONNAGES TRAITENT GERVAISE :

L’Assommoir, écrit par Emile Zola (1840-1902) et sortie en livre en 1877 après avoir été publié en feuilleton en 1876 dans Le Bien public, puis dans La République des Lettres raconte la richesse puis la décadence de Gervaise Macquart. Gervaise quitte Plassans pour aller à Paris avec Lantier. Abandonnée par son amant, elle épouse un ouvrier zingueur, Coupeau, et devient blanchisseuse en rêvant d’avoir son propre magasin. Elle vivait dans le bonheur mais un jour son mari ne peut plus travailler en tombant d'un toit, et la famille ne survit que grâce aux économies de Gervaise. Son désir le plus cher se réalise grâce à son ami Goujet qui lui prête de l'argent pour acheter sa blanchisserie. Mais le sort s'acharne sur elle, son mari sombre dans l'alcoolisme et son entreprise coule. Même Gervaise se met à boire et s'enfonce dans la misère. Coupeau devient fou et meurt de délirium tremens laissant sa femme dans la médiocrité et face à la mort.

Dans l’extrait, le narrateur montre que l'état de Gervaise s’aggrave à travers le lexique de la déchéance : « s'avachit » ; « molle » ; « misère » ; « paresse »…

Avant d’être expulsé par M.Marescot, celle-ci se laisse aller, ne s’occupant plus de son appartement, ne rangeant plus et ne nettoyant plus, ses voisins se bouche même le nez en passant devant son appartement, tellement l'odeur est infecte. Même les Lorilleux désignent l’appartement de Gervaise comme « un vrai poison »

M.Marescot ayant eu pitié d’elle la plaça sous les escaliers de l’immeuble. C’est là où elle mourra dans une longue agonie après avoir perdu la raison et être devenu folle. Le discourt pathétique exprime le dénouement de Gervaise : « elle dégringolait encore, acceptait les dernières avanies » ou encore « elle mange des choses ragoutantes pour gagner de l’argent » dès que Gervaise gagne de l’argent, elle le dépense dans l’alcool à l’Assommoir au lieu de se nourrir.

Sa mort est très lente, tellement qu’un personnage disait que « la terre ne voulait même plus d’elle ». Celle-ci tue Gervaise petit à petit comme si son destin était de souffrir le plus longtemps possible jusqu’à son décès « elle creva d’avachissement ».

Elle mourut seule, sous la cage d’escalier. Le discourt tragique montre la mort de Gervaise « on la trouva toute verte, raidie ».

Emile Zola montre à travers le texte la déshumanisation de Gervaise :

_ Quand elle imite la mort de son mari devant ses anciens amis son visage fait « une grimace de singe ».

_ Sous l’escalier l’espace est si réduit que l’on compare l’endroit où on la force à vivre à « une niche ».

_ A cause de la faim et du froid, « elle claquait du bec » cette expression la compare à un oiseau, mais c’est aussi une gradation dans la déchéance

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