Synthèse De Documents - Pourquoi rêve-t-on ?

Synthèse de documents

Le corpus que nous allons étudier présente les divergences dans la façon d’aborder le rêve. Il est composé de deux articles de presse : un de Véronique Brocard publié en 2007 dans le magazine Télérama qui recueille l’avis de Michel Jouvet, et un article de Tobie Nathan paru en 2011 dans La recherche. Le corpus comprend également un essai de Sigmund Freud de 1967 intitulé L’interprétation des rêves et un extrait d’une pièce de théâtre écrite par Evguéni Grichkovets en 2003 : Planètes. Ce sont donc 4 documents de natures très différentes qui traitent tous du thème du rêve avec des points de vue différents sur sa nature et sa fonction, certains des auteurs présentent les théories psychanalytiques et leur évolution tandis que d’autres étudient l’aspect scientifique du rêve et ses mécanismes physiologiques. Dans cette synthèse nous étudierons la problématique suivante : « Pourquoi le rêve fait-il toujours débat ? ». Dans une première partie nous étudierons la remise en question du rêve et dans une seconde nous verrons l’analyse des auteurs entre rêve et réalité.

Pour commencer nous allons donc étudier la question du rêve selon les points de vue des auteurs. On peut constater que la neurologie et la psychanalyse démontrent l'existence du rêve, sans pour autant le percevoir de la même façon comme le montre la référence à l’escalier de Chambord dans lequel les personnes se croisent sans jamais se rejoindre. La neurologie étudie le rêve en tant que tel, tandis que la psychanalyse étudie le déclenchement du rêve.

On peut tout d’abord dire que la psychanalyse et les études scientifiques sont en désaccord quant à la fonction du rêve. En effet l’ethnopsychiatre Tobie Nathan, dans son article « A quoi sert d’interpréter les rêves ? » paru en 2011 dans le magazine La recherche, oppose les avancées scientifiques à la théorie freudienne qui accorde au rêve la fonction de maintenir le dormeur en état de sommeil. Et dans l’article du Télérama de Véronique Brocard interrogeant Michel Jouvet, neurobiologiste sur la question, ce dernier ajoute que les rêves se produisent toujours pendant une période de sommeil appelé « paradoxal » et, à l’inverse de Freud, que c’est donc le sommeil qui permet le rêve et non l’inverse.

Nous pouvons maintenant aborder les points de vue des auteurs sur la nature des rêves, pour Sigmund Freud, un médecin autrichien célèbre pour avoir été le principal théoricien de la psychanalyse, comme on peut lire dans son essai « L’interprétation des rêves » de 1967, le rêve est une forme hallucinatoire du désir, tandis que les autres auteurs voient le rêve comme une activité cérébrale involontaire qui sollicite les sens, pour Jouvet et Nathan, le rêve est la manifestation génétique d’une pulsion irrésistible.

Enfin nous pouvons voir que selon les auteurs, les rêves peuvent revêtir plusieurs formes, en effet selon Jouvet il existe trois catégories de rêve selon le degré de conscience et le rôle du rêveur, et pour Nathan le rêve est ouvert à une infinité de possibles.

Nous allons maintenant étudier le point de vue des auteurs sur la part de réalité des rêves.

Pour commencer nous pouvons voir grâce

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