Sur quelles analogies s'appuie l'image du poète ?

DRESSEL                                                                                                                 25 /11/17

ALBEPART

Julie                                                           CORPUS

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                 Ce Corpus soumis à notre étude est composé de trois poèmes. Le premier est « Le Paresseux » de Marc-Antoine de Saint-Amant tiré du recueil Les Œuvres écrit en 1631. Le suivant est un poème du grand écrivain français Charles Baudelaire, « L'Albatros » dans Les Fleurs du Mal écrit en 1857. Et enfin « Le Charpentier » publié en 1995 par Jacques Réda dans L'Incorrigible. Dans ces poèmes, les auteurs s’identifie plus ou moins à l’être qu'ils décrivent.

On va se demander sur qu'elles analogies s'appuie l'image du poète ?

Tout d'abord nous allons voir les images du poète et ensuite sur qu'elles analogies ces images s'appuient.

             Dans ces trois poèmes, les poètes se comparent a un être vivant, et avec ces comparaisons, ils nous font passer un message.

                Dans « Le Paresseux », Marc-Antoine de Saint-Amants se compare à ce mammifère qui est un être très lent lorsqu'il se déplace. Le poète s'identifie à l'animal, il est « accablé de paresse  et de mélancolie » (v.1) comme le paresseux, qui ne bouge très rarement, qui est très lent et qui a un regard triste et vide. On ressent  cette lenteur dans son poème grâce aux alexandrins qui sont les vers les plus long et ce qui donne un aspect de lenteur. Il utilise le champ lexical de la paresse « je rêve », « sans se soucier », « langueur » qui donne plus de lenteur au poème. « Le paresseux » est un animal solitaire, dans son poème,en se comparant à cet animal, l'auteur veut nous montrer que les poètes sont rejetés de la société, qu'ils sont mis à l'écart. Qu'on ne les écoute pas, ils ne sont pas crédibles aux yeux des gens .

                 Puis Charles Baudelaire s'identifie à « L'Albatros » ce « vaste oiseau  des mers » (v.2) aux « grandes ailes blanches ». Dans ce poème on trouve deux comparaisons, Baudelaire personnifie l'albatros et  se compare à l'oiseau. « Le poète est semblable au « prince des nuées » (v.13) ici le « prince des nuées » c'est l'albatros. Le poète se compare à l'albatros mais il se fait moquer par les marins du navire « L'un agace son bec avec brûle-gueule,/ L'autre mime, en boitant l'infirme qui volait§ » (v.11-12). Le poète n'est pas jugé a sa juste valeur.

                  Enfin, Jacques Réda se compare à un artisan, au charpentier. Il décrit se travaille comme un travaille manuel, solitaire et actif. Le poète à aussi un travaille solitaire, lorsqu'il écrit il est seul avec ses pensées. Il écrit avec « un crayon, la moitié/ D'une feuille ou sa main hésitante dessine »(v.5-6), c'est aussi un travaille manuel. Le charpentier répare la toiture « tuile à tuile » (v.12) et le poète écrit « mot à mot » son poème (v.12), les deux battissent quelque chose, l'un quelque chose de concret une maison et l'autre quelque chose d'abstrait. Jacques Réda veut nous montrer qu’être un poète c'est un métier comme un autre, et qu'il est égaux par rapport aux autres.

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