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« Souvenir de la nuit du quatre » : Condamnation de la politique de Napoléon (III) Bonaparte

Fiche de lecture : « Souvenir de la nuit du quatre » : Condamnation de la politique de Napoléon (III) Bonaparte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  1 173 Mots (5 Pages)  •  758 Vues

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Victor Hugo qui est l’auteur de ce poème est née 1802 et est mort en 1885, l’a écrit en 1852 durant son exil à Jersey un an après le Coup d’Etat de Napoléon(III) Bonaparte. « Souvenir de la nuit du quatre » est extrait du recueil de poésies Les Châtiments qui dénonce la politique de Napoléon(III) Bonaparte. Au moment de la conception du poème l’insurrection républicaine a été réprimé (tentative des Républicains de renverser la monarchie). Un enfant y est mort et Victor Hugo a était présent lors de la toilette funèbre.

Lors de ce commentaire, je vais aborder le coté réaliste du récit puis le coté pathétique et l’appel aux sentiments. Après cela je vais parler du coté satirique et polémique utiliser pour dénoncer et remettre en cause Napoléon au pouvoir en appuyant sur le fossé entre le peuple et le souverain.

Une partie de ce texte est un récit réaliste sous la forme d’un poème, l’auteur nous décrirais l’évènement auquel il à assister avec de l’imparfait. Par ailleurs le début est brutal « L’enfant avait reçu deux balles dans la tête »(L1). Puis il y a une précision des scènes qui relèvent du réalisme ; le lieu : « le logis était propre, humble, paisible »(L2), « un drap blanc dans l’armoire en noyer »(L19). Mais il y a aussi la description du corps de l’enfant : « Sa bouche, Pâle, s’ouvrait » (L5-6), «La mort noyait son œil farouche »(L6), « Ses bras pendants »(L7) ou encore « son crâne était ouvert comme du bous qui se fend »(L11) qui est une comparaison, « membres déjà froides »(L21). Tout cela souligne l’horreur du crime pour mieux dénoncer (ce que l’on verra plus tard).

Les rimes suivies : « tête »-« honnête » ou « noyer »-« foyer » rendent le récit poétique plus fluide. Nous pouvons aussi relever des rimes enjambé, notamment L 16-17, ou encore L 22-23 et L 30-31, etc.

En plus d’un récit réaliste, l’auteur impose un registre pathétique qui va mettre en avant le coté émotionnel du poème.

L’objectif de cette première strophe est d’émouvoir le lecteur, de lui faire ressentir l’horreur de ce crime et de la veillée funèbre. Cet objectif se fait atteindre principalement par la description du corps. Par ailleurs le discours de la grand-mère est la pièce maitresse qui conduit au pathétique, c’est un discourt direct avec des tirets et l’emploie de la première personne du singulier au présent agrémenté de verbe de parole. « Disant : - Comme il est blanc ! Approchez donc la lampe » (L13), ou encore « -Que vais-je devenir à présent » (L41-42).Ce discourt exprime la douleur de la dame et ses sentiments révoltés avec une ponctuation qui est expressive. « Dieu ! Ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! »(L14) « Cria-t-elle, monsieur il n’avait pas huit ans ! » (L27).

Sa colère et son incompréhension s’exprime à travers des questions sans réponses : « Pourquoi l’a-t-on tué ? Je veux qu’on me l’explique »(L45), « Est-ce qu’on va se mettre à tuer les enfants maintenant ? Ah ! Mon Dieu ! On est donc des brigands ? » (L30-32). Ce crime est absurde et injustifié, « Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus » (L35), c’était un geste irréfléchis, de plus l’enfant était innocent « Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre » (L33) et « l’enfant n’a pas crié vive la République »(L46). « Dans la rue ou on en tuait d’autres

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