Serge Paugam

Petite biographie sur l’auteur :

Serge Paugam sociologue est né le 9 mars 1960 à Lesneven (29) – France

Docteur de sociologie à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, il a soutenu sa thèse sous la direction de Dominique Schnapper, « La disqualification sociale. Statuts, identités et rapports sociaux des populations en situation de précarité économique et sociale », juin 1988. Il a travaillé 16 ans au Centre national de la recherche scientifique à l’Institut des sciences humaines et sociales (INSHS). Il a publié depuis le début des années 1990 de nombreux ouvrages et articles sur la pauvreté, la précarité et la solidarité, en France et en Europe. Il a aussi fondé la

collection « Le lien social- éd PUF » qu’il dirige depuis 1997.

Il est depuis 2001, directeur d'études, responsable de département et responsable pédagogique sociologie (masters et doctorat) à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, dont le thème de recherche est « la sociologie des inégalités et des ruptures sociales ». Sa méthodologie repose sur des enquêtes empiriques, sa démarche nécessite un large réseau d’enquêteurs et une utilisation d’outils et de méthode très variés. C’est travaux de recherche ont pour point commun l'attention à la question des inégalités et des formes du lien social. La pauvreté et l’exclusion sont les principaux thèmes de ces recherches « la sociologie de la pauvreté » et « le processus de disqualification social »

Paugam s’inscrit dans le champ de la sociologie compréhensive, dont le père fondateur est le sociologue allemand Max Weber.

Ce chapitre vise à préciser la pédagogie de maîtrise d’une part, et la distinction faite par BLOOM, HASTINGS, et MADAUS entre évaluation « sommative » et évaluation « formative » d’autre part.

Comme son nom l’indique, La pédagogie da maîtrise vise à rendre l’individu capable de satisfaire un certains exigences, c’est-à-dire à maitriser certains objectifs.la stratégie de l’apprentissage pour le maitrise provient des travaux de CARROLL 1963 qui lui même s’est basé sur les recherches du BRUNER 1966 et SKINNER 1954.

Cette théorie se base aussi sur la constatation suivante, bien connue des maitres, les aptitudes des individus différent selon les types d’apprentissages donnés

à l’élève et selon le stade qu’in atteint.

La pédagogie de la maitrise met en relief l’effort que l’étudiant doit produire mais pour qu’il ne soit pas vain, elle crée les conditions de sa rentabilité.

Définir un objectif, c’est décrire des caractères que nous avons l’intention de développer, c’est spécifier les attitudes observables que l’élève devra faire preuve, c’est représenter sous forme de questions, d’activités, des réactions avoir devant une situation.

Les objectifs doivent être communiqués aux élèves, non seulement pour que ceux-ci les connaissent et les comprennent mais aussi pour qu’ils les admettent. BLOOM, HASTINGS et MADAUS recommandent la participation des élèves à leur détermination en début d’année.

Il est utile de noter que traditionnellement le rôle de l’évaluation avait essentiellement un but sélectif, éliminatoire, alors qu’aujourd’hui on en fait une technique incluse dans le processus d’apprentissage. Ce que je pense moi et comme l’auteur confirme le rôle de l’évaluation est triple à savoir :

* Un rôle de mesure :

* Des acquisitions.

* Des progrès de l’élève par rapport à lui-même.

* De la situation de l’élève à un moment donné un des groupes auxquels il appartient.

* Un rôle diagnostique des difficultés rencontrées.

* Un rôle pronostique du succès.

L’auteur conclut le chapitre par une diversification entre L’évaluation « sommative » qui permet de dresser un bilan général portant sur une matière assez étendue tandis que l’évaluation « formative » qui s’adresse à des unités plus restreintes

et est donc d’application plus fréquente.

Ce que je pense moi même c’est que La pédagogie de la maitrise a mis en évidence ces deux types d’évaluation que je vais brièvement comparer. Elles ne sont pas en opposition l’une avec l’autre mais, comme on va le voir, elles se -complètent.

Clarifions plus cette distinction par ce tableau comparatif succinct :

Tableau comparatif succinct entre l’évaluation « sommative » et « formative ».

Evaluation « sommative » | Evaluation « formative » |

❶-Buts_ Elle fournit une appréciation générale du degré auquel l’individu possède un cours ou une partie impotente de celui-ci._ Elle établit le bilan des acquisitions et des lacunes ; elle dresse un constat. ❷-moment d’applicationA la fin d’une période d’instruction à la fin d’une période scolaire. ❸-critères utilisésElle se réfère à des objectifs généraux apparaissant comme essentiels et

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