Rêveries du promeneur solitaire

Rêveries du promeneur solitaire

Question 1

Le bonheur fait écho en chacun des Hommes comme étant la quête ultime. On le recherche à travers un amour, en fondant une famille ou en se bâtissant une carrière. Chacun par bien des moyens divers et des chemins variés façonne son image du bonheur. Mais est-il réellement envisageable de connaître le bonheur quand il semble être illusoire et ne reposer que sur une chimère? Pour répondre à cette question nous verrons que le philosophe Rousseau différencie dans un premier temps le bonheur des plaisirs de la vie. Puis nous étudierons sa définition du bonheur.

Pour Jean-Jacques Rousseau, nos sentiments sont liés au monde extérieur et évoluent avec lui. Ainsi le bonheur dans sa définition la plus prosaïque et conventionnelle appartient à un moment furtif. On ne peut réellement le sentir. Il est si soudain et fugace qu'on ne peut réellement le palper et prendre conscience de son existence. Il réside en des instants qu'on désirerait éternels mais qui ne le seront jamais. En conséquence, le bonheur s'accompagne d'amertume et de regret qui dure bien plus longtemps que celui-ci. On remarque bien plus l'absence de bonheur que sa présence trop vive.Il est donc inconcevable pour Rousseau que cette définition salit et sombre d'un état censé être pure et complet soit le vrai bonheur. Il oppose donc aux plaisirs de la vie sa définition du bonheur.

En effet, pour notre philosophe, le bonheur est hors du temps, il ne fait ni regretter le passé ni envier l'avenir. Il réside en lui même et ce suffit à lui même. Il est vécut par l’âme qui y trouve un repos loin des sentiments et affections positifs ou négatif. Pour qu’un bonheur soit plein il nécessite le vide de l’âme et de se défaire des considérations et préoccupations humaines et extérieures. Le bonheur est en soi, chacun possède en lui de quoi vivre le bonheur. Il suffit de prendre conscience de sa propre existence, d'être à l'écoute de soi. Pour Rousseau le bonheur semble résider dans l'autosuffisance. C'est pourquoi il faut se défaire de ses sentiments et en faire abstraction car ils sont engendré par notre environnement et un lien qui nous rattache à celui-ci.

En conclusion pour Rousseau, le bonheur n'est pas matériel. Il faut se soustraire à ses attaches aux mondes, aux plaisirs simples, aux tristesses communes. Il est nécessaire de se concentrer sur soi de manière neutre. Comme-ci l'on était son tout.

Question 2

Les campagnes de communication suivent l'ère du temps et s'adaptent aux phénomènes de mode. A l'heure l'automatisme et du consumérisme les campagnes promettent elles aussi un bonheur éphémère? Dans un premier temps nous constaterons que certaines marques ont besoin de marquer de s'inscrire dans l'imaginaire collectif de manières intemporel et pereine. Puis , nous verrons que pour d'autres secteur le bonheur promit suit des tendances passagères.

Dans le milieu de l'agroalimentaire, l'image d'une entreprise qui perdure et qui est fortement de ses traditions renforce la confiance du consommateur. On cherche à donner l'impression d'un produit fait maison, d'une recette qui se transmet de génération en génération. Si l'on prend l'exemple de Tipiak«ils ont volés notre recette» ou la Laitières et «ses secrets, on constate que la marque cherche à s'installer dans le quotidien du consommateur. Elle veut rappeler des souvenirs d’antan aux moins jeunes et en créer avec les plus jeunes. On cherche à nous vendre un bonheur simple mais qui perdure. Quant au positionnement choisit, il est également à l'origine de la pérennité du bonheur promit. En effet, un positionnement durable oriente la communication à moyen ou long terme. Par exemple Contrex «partenaire minceur » ou Kiabi « la mode à petit prix » sont des promesses que les marques tiennent depuis des années. Ainsi leurs consommateurs, connaissent un bonheur suffisant, parfait et plein comme le décrit Rousseau car ils ne sont jamais déstabilisé par des changement impromptus.

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