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Rêveries du promeneur solitaire

Analyse sectorielle : Rêveries du promeneur solitaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  530 Mots (3 Pages)  •  1 017 Vues

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DM : Culture Com’ – Rêveries du promeneur solitaire

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 et mort le 2 juillet 1778 était un écrivain et philosophe. Bien qu’étant suisse de naissance, ses écrits ont marqué la littérature française au point qu’il soit considéré aujourd’hui comme l’un des auteurs majeurs de l’Histoire.

Le texte qui sera étudié ci-dessous est issu de la publication Rêveries du promeneur solitaire, publié à titre posthume, en 1782.

Dans ce texte, Rousseau expose ses réflexions philosophiques sur le bonheur, cependant, comment ce dernier le conceptualise-t-il ?

La première partie permettra de cerner l’avis de l’auteur sur les problématiques du bonheur ainsi que sa recherche tandis que la seconde partie analysera la marche à suivre recommandée par Rousseau concernant ce sujet.

Pour Rousseau, tout n’est qu’un « flux continuel sur la terre » (l.1) et cela s’applique bien évidemment aussi à l’humain et à ses « affections » (l .2). Celles-ci changent au gré du temps, ainsi, ce qu’une personne aime aujourd’hui, elle ne l’aimera pas forcément demain. C’est à partir de cette réflexion que sort le problème de la recherche du bonheur pour l’auteur. En effet, pour le philosophe, cette quête est vaine car de par la nature changeante des choses, le bonheur n’est qu’un « état fugitif qui nous laisse le cœur inquiet et vide » (l.10-11) et il n’y a donc « rien là de solide à quoi le cœur se puisse attacher » (l.5-6).  S’attachant aux choses extérieures à la personne, ces choses rappelant le passé ou évoquant l’avenir  font « regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après » (l.12) et renforcent donc cette sensation de vide.

Selon l’auteur, pour l’humain, ce qui se rapprocherait le plus du bonheur serait le contentement (l.33). Il s’agirait d’un état ne nécessitant pas de « rappeler le passé ni d’enjamber sur l’avenir » (l.15) évitant donc le sentiment de vide évoqué plus haut. Ce contentement se composerait de plaisirs simples, déconnectés du temps et où seul le moment présent importerait. Rousseau reconnaît, pour sa part avoir ressenti ce contentement sur l’île de Saint Pierre, lors de ses « rêveries solitaires » (l.26) au gré de l’eau. Cet état permettrait de n’attendre rien d’extérieur à  soi même et ainsi de se suffire « à soi même comme Dieu ». Pour Rousseau cet état est très peu connu des hommes car ceux-ci ne l’ayant gouté que partiellement « n’en conservent qu’une idée obscure et confuse qui ne leur  en fait pas sentir le charme » (l.40).

Selon Jean-Jacques Rousseau, le bonheur est quelque chose d’impossible à atteindre sur terre, sa recherche et vaine mais il sous-entend qu’il ne serait possible de l’atteindre en revanche dans un éventuel au-delà. Pour l’humain, ce qui se rapprocherait le plus du bonheur serait le contentement, se caractérisant par les plaisirs simples de la vie et le sentiment d’auto-suffisance qu’ils procurent. A la lecture de ce texte, l’auteur apparaît comme un homme aux sentiments paradoxaux, à la fois religieux via ses références au divin, mais aussi épicurien, incitant à profiter des plaisirs de la vie, et également stoïciste , acceptant son sort et le fait que la recherche du bonheur soit vaine.

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