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Rêve, moteur de la création artistique?

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Par   •  6 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  1 896 Mots (8 Pages)  •  395 Vues

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Le rêve, moteur de la création artistique ?

Le rêve comme matériau psychanalytique

Rêve prémonitoire

Accès à d’autres dimensions du réel[pic 1]

(Irrationnel, mystère, intuition)

Depuis la nuit des temps les rêves prémonitoires sont considérés comme des prédictions d’évènements futurs en se basant sur des situations réels ou symboliques. Carl Gustav Jung pense que les rêves permettent de retrouver un équilibre psychique. Il l’appelle la fonction complémentaire ou compensatrice, car elle participe au développement de la personnalité tout en liant l’inconscient. Pour le jeune psychanalyste le rêve est un phénomène normal qui décrit précisément la situation psychologique du rêveur grâce à une symbolisation de faits marquants.[pic 2]

Carl Gustav Jung est né le 26 juillet 1875 à Kesswill et est décédé le 6 juin 1961 à Kusnacht en Suisse. Il était médecin psychiatre, fondateur de la psychologie analytique[1] et penseur influent. Son père était pasteur ce qui explique sa peur des églises depuis tout petit.  Durant son enfance il fut témoin de scènes violentes ce qui le rendit introverti et solitaire. Sa mère était dépressive fut donc éduqué par les servantes. Les revenus modérés de son père lui ont tout de même permis d’accéder à la faculté de médecine à l’université de Bâle où il étudia l’anatomie et la physiologie. Il donna quelques conférences à Bâle concernant la critique de la raison pure et pratique, sa thèse de doctorat sur le medium. En 1900, il s’inscrit à l’université de Zurich « Le Burghölzli » qui est une clinique psychiatrique unniversitaire

En 1906, il publie sa Psychologie de la démence précoce, qu’il envoie à Freud. Ce dernier y prêta une attention particulière ce qui créa une amitié entre ces deux hommes. Cependant, en 1913, ces deux hommes coupent définitivement leur relation due à un conflit concernant des questions théoriques comme la notion de la libido. Il était reconnu que Jung admirait les œuvres de Freud, à l’inverse de Freud qui s’est intéressé aux travaux de Jung tardivement. Plusieurs études théoriques et pratiques les ont opposés comme l’étude de la psychanalyse « Complexe d’Œdipe » ou « complexe de castration » pour expliquer la théorie sexuelle et la dynamique psychique qu’il défendait.

Tout au long de sa vie Jung s’est intéressé à la psyché[2] d’abord de personnes normal puis de personnes souffrant de psychose[3]. À partir de ses études mythologiques c’est-à-dire basées sur des mythes liés à une civilisation, une religion, à un thème particulier comme l’œuvre d’Artemidore de daldis[4] où Jung conclura que les rêves n’annoncent pas l’avenir mais parlent du passé. Malgré la divergence de Jung et de Freud sur « l’inconscient », Jung choisit de s’opposer à la thèse de Freud concernant la pulsion chez un individu et défend la coexistence de la créativité à la destruction ainsi que l’instinctivité à la spiritualité dans les mythes ainsi que dans les rêves.En 1913, Jung distingue quatre fonctions psychiques nommées «Le type Pensée, le type Intuition, le type Sentiment et le type Sensation ». En effet Jung part du principe qu’il faut savoir s’orienter dans le champ du conscient pour être en connaissance d’une chose (sensation), savoir ce qu’elle signifie (pensée), l’apprécier à sa juste valeur (sentiment) et enfin déterminer l’origine, la source de sa provenance ( intuition). La théorie Jungienne se différencie de celle de Freud car elle prête une attention particulière aux cas particuliers de chaque patient du psychanalyste. Il cherche à redonner la connaissance entière, de ses patients sur eux-mêmes afin qu’il puisse accepter leur personnalité et se libérer progressivement de chaque souffrances.

 Enfin la focalisation de Jung sur le paranormal c’est-à-dire la qualification d’un ensemble de phénomènes supposés et non vérifiables qui ne sont ni observables, ni explicables scientifiquement, est expliquée dans sa thèse de psychiatrie ; concept de la synchronicité, soit la rencontre simultanée de deux évènements minimum qui ne montre aucuns signes de  causalité pourtant représentatifs par l’association de ces évènements qui peuvent prendre un sens aux yeux de l’individu qui les perçoit.


BAUDELAIRE[pic 3]

CHARLES-PIERRE

Français

Née le 9 avril 1821 à Paris et décédé le 31 août 1867 à Paris.

Poète, critique d’arts, essayiste et traducteur.

 

  •      Charles Baudelaire est issu d’une famille bourgeoise. Sa mère, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans lorsque Joseph-François Baudelaire, son mari décède en 1827 lorsque Charles a cinq ans. Il était épris des idéaux des Lumières et amateur de la peinture. Il laisse à sa mort un héritage à Charles dont ce dernier n’aura jamais l’usufruit. C’est un an plus tard que sa mère se remarie avec un chef de bataillon qui se nomme Jacques Aupick. Ce mariage ne saura pas accepter par Charles puisque son beau-père s’opposa à la vocation littéraire de Charles. Après un premier déménagement à Lyon, Charles intègre le Collège Royal de Lyon. En 1836, ils reviennent ensuite à Paris. Charles est alors âgé de quatorze ans et est admis au Collège Louis- le- Grand en tant que pensionnaire. Malgré le redoublement de sa troisième il parvient à obtenir un an plus tard en secondaire le deuxième prix de vers latin au concours général. Il obtient tout de même son baccalauréat. Son beau-père voyant l’adolescent rebelle qu’était Charles Baudelaire l’envoie en Inde pour un voyage qui ne dura pas en raison d’un naufrage du bateau, qui provoqua le retour de Charles à Paris. Il rencontre Jeanne Duval, sa maîtresse lui fera découvrir les bons et mauvais côtés de la passion. Endetté, il commence alors à vivre une vie de débauché qui lui vaudra une dépendance à certaines drogues comme la confiture verte plus communément appelé le haschich.
  • Le 25 juin 1857, à Paris, il publie une première fois le recueil Les Fleurs du Mal qui est mal accueillit et se fait condamner en août 1857 pour offense à la « morale religieuse », réduite par la suite grâce à l’intervention de l’impératrice Eugénie à la demande Charles Baudelaire dans une lettre lui étant adressé. En 1861, Baudelaire publie son recueil définitif se composant de six sections respectivement nommées « Spleen et Idéal » (poèmes I à LXXXXV), « Tableaux parisiens » (poèmes LXXXXVI à CIII), « Le Vin » (poèmes CIV à CVIII), « Fleurs du Mal » (poèmes CIX à CXVII), « Révolte » (poèmes CXVIII à CXX), « La Mort » (poèmes CXXI à CXXVI).
  •         En 1864 il part à Bruxelles où il rend visite à Victor Hugo. En 1866, il rencontre Félicien Rops qui illustrera Les Fleurs du Mal. Lors d’une visite à l’église Saint-Loup de Namur, Baudelaire perd connaissance après une chute qui le mènera dans une maison de santé à Paris. Baudelaire est diagnostiqué souffrant d’aphasie[5]. En 1867, il décède rongé par la syphilis (une maladie sexuellement transmissible) et est enterré à Montmartre avec son beau-père.


Rêve parisien est l’avant dernier poème de la section « Tableaux Parisiens » joins lors de la deuxième édition des Fleurs du Mal parue en 1871. Le titre nous indique que le poème parle de Paris, mais également qu’il a été écrit à la capitale. Le poème se compose en deux parties distinctes ; la première qui est la plus longue comporte treize quatrains tandis que la deuxième partie comporte deux quatrains. Les vers sont en octosyllabes avec des rimes alternées, féminines et masculines. Ce poème amorce la conclusion de cette section et sera complétée par le dernier poème intitulé Le Crépuscule du matin qui achèvera la journée. Ce poème nous présente la vision d’un Paris rêvé… La bipartition est clair ; la première partie décrit le rêve succédé par le réveil avec la description d’une ville à la fois merveilleuse et inquiétante avec en deuxième partie la difficulté du poète à mélanger la créativité ainsi que la délectation. Nous pourrions alors nous demander si le poète dresse-t-il un tableau idéal de la ville dans la première partie et au contraire une de la ville réelle dans la deuxième partie ?

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