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Réécriture de corpus

Étude de cas : Réécriture de corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2017  •  Étude de cas  •  679 Mots (3 Pages)  •  1 598 Vues

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Réécriture du Corpus

La poésie est un genre littéraire qui se caractérise par la recherche d'un langage particulier privilégiant l'aspect esthétique et insolite de la langue. Diverse et variée au fil des années, elle garde néanmoins un objectif essentiel: donner du sens au monde et a l'existence. C’est ce que nous étudierons dans le corpus proposé à notre étude, qui comprend deux poèmes du XIXème siècles et deux poèmes du XXème siècle. Le premier poème est écrit par Victor Hugo en 1856 et s'intitule «J'aime l'araignée et j'aime l'ortie». Ce poème appartient au livre II de son recueil les Contemplations. Le second poème, écrit par José Maria de Heredia extrait de la section «La Nature et les Rêves» dans son recueil Les Trophées paru en 1853, s'intitule «Midi». Le troisième poème est un extrait de «Ode inachevée à la boue», que Francis Ponge fit apparaître dans son recueil Pièce en 1962. Enfin, le quatrième poème est écrit entre 1961 et 1964 par Philippe Jacottet, paru dans son recueil Airs, il s'intitule «Fruits». Les quatre poète à travers leur quatre textes rendent hommage à la Nature et soulignent l'importance de chaque détails qui la compose. C'est pourquoi nous nous demanderons comment le monde sensible est omniprésent dans ce corpus. Dans un premier temps, nous analyserons les procédés d'écritures communs au quarre textes. Et , dans une seconde partie, nous montrerons que même si tous les auteurs s'attachent à glorifier la Nature, ils adoptent des stratégies différentes pour la sublimer.

Dans cette première partie, nous analyserons les procédés d'écriture communs au quatre poètes. Tout d'abord, on remarque l'emploi de comparaisons. Chez José Maria de Heredia, la Nature est «pareil/Au velours» (v.3-4). La comparaison est aussi utilisée chez Francis Ponge lorsqu'il compare la boue qui s'accroche à «des lutteurs cachés […], des pièges élastiques; des lassos» (l.30-31). La boue est tenace et ne lâche rien. On remarque aussi l'emploi de métaphores. Victor Hugo métamorphose l'ortie, en écrivant que «l'ortie est une couleuvre»(v.11), afin de souligner l'aspect piquant de l'ortie. Francis Ponge embellit la boue en lui procurant des «ailes bleues»(l.11).

Dans «Fruits», on remarque une métaphore filée entre la «chambre des vergers»0(l.1), les «globes suspendus»(l.1), les «lampes»(l.2), qui donnent l'impression que le verger est une maison éclairée.

La personnification, enfin, est aussi un procédé d'écriture commun aux quatre auteurs.«Midi rôde» (v.5) dans le poème de José Maria de Heredia. Il plane et surveille la Nature. «L'araignée est un geux» (v.12) chez Hugo, elle est sale et répugnante. Les fruits «dorment» (l.9) et ont un «regard avide» (l.12) dans le poème «Fruits». Et dans «Ode inachevée à la boue», l'«azur est ragenouillé» (l.14) et c'est «La plus fine fleur du sol» qui «fait la boue» (l.20).

Dans une seconde partie, nous allons maintenant montrer que, malgré la présence de procédés d'écritures communs, Victor Hugo et Francis Ponge procèdent de manière différentes pour procéder à l'éloge de la Nature. En

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