Résumé de la logique de l'art pur

1. Résumé de Logique de l’art pur :

Le poète est tel un magicien, ou même un sorcier, faisant apparaître un poème doué de sens, de musicalité et symbolique. Baudelaire, comme par magie, au fil de ses vers nous emporte vers le Ciel et nous fait voir l’immortalité qui nous attends, nous fait revivre le mythe des hommes ailés. Baudelaire distingue la sensibilité du cœur de la sensibilité de l’imagination. Cette dernière est représentative de la poésie, en effet, l’art de Baudelaire est spirituel et symbolique de la condition humaine. La poésie est fondée sur la spiritualité, sans cela, elle n’est rien de plus qu’une banale science sans aucun aspect artistique. De plus, la poésie est un art médiateur et sert uniquement de moyen de communication à une idée, un symbole et aux pensées, car dès lors que la réflexion du lecteur se poursuit même après avoir lu un poème, son rôle est achevé. Ainsi, le poète possède le don de transmettre des sensations, des sentiments et de les faire parler. 

L’art n’est qu’illusion, réfraction et recréation du divin, ainsi, l’art est dénué de spiritualité, une notion que Baudelaire maîtrisait à la perfection. D’autre part, cette illusion, recréation de l’Idéal tiens ses racines de la nostalgie du poète, de sa vie antérieure disparue à jamais. Cette nostalgie s’accompagne de tristesse profonde, représentative de l’humanité en quête de l’Idéal perdu. Le poète suis donc les humains au cours de leur quête vers l’Idéal. Baudelaire, véritable poète, contrairement aux simples humains est au courant de sa condition et de l’impossibilité d’atteindre l’Idéal, il s’est donc résolu. Sa prétendue misère est sa source d’inspiration et la matière qu’il travaille. Baudelaire, déclarant « transformer la boue en or» ne se compare guère à un alchimiste, son or est en réalité inexistant, tout comme l’Idéal, or, son rôle est de le suggérer, de nourrir l’imagination humaine et sa croyance en l’Idéal, Baudelaire se sacrifie.

L’Idéal, inexistant, est donc source du Spleen du poète, ainsi, l’association de ces deux opposés montre la dualité de la condition humaine. L’oeuvre de Baudelaire est représentative de l’oxymore de la vie.

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