Résister au pouvoir royal durant le Grand Siècle

02/11/2020                                       Delattre Léandre : cohorte 5, L1 (TD d’histoire moderne)

                Introduction de dissertation                                 

Sujet : Résister au pouvoir royal en France (1598-1715)                                

        « De 1648 à 1652, nouvelle période de minorité et de régence (Anne d’Autriche, mère de Louis XIV), le royaume fut traversé par une série de contestations auxquelles on attribue traditionnellement, à la suite des contemporains, le terme de « Fronde ». » J. Cornette dans l’Affirmation de l’État absolu paru en 2016.  Beaucoup d’événements comme la Fronde, allant de 1648 à 1652, ou alors les guerres de religion clôturées par l’édit de Nantes en 1598 ont pu  bouleversés les règnes des souverains du pouvoir royal, représentés successivement par Henri IV, Louis XIII et Louis XIV (aussi par leurs différents principaux ministres même si leur pouvoir et très restreint). Les différentes révoltes peuvent être plus ou moins violentes comme l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac en 1610. Mais ces événements sont apparus lorsque le pouvoir royal restreignait les droits du peuple ou alors car le pays était en crise. Le pouvoir est lui aussi restreint par l’Église, nous nous intéressons donc à une monarchie dite « de droit divin », le monarque est relié directement à l’être suprême ce qui force l’obéissance du peuple car il est dominant sur ses sujets. C’est donc un siècle marqué par d’innombrables difficultés politiques pour le pouvoir royal, celui-ci ne se résume par aux différents ordres mais à leurs droits très vastes notamment sur leurs sujets.

        Comment se développe la lutte du peuple français face au pouvoir royal entraînant les réactions de celui-ci dans la France du Grand Siècle ?

        L’étude de notre sujet s’étendra dans un premier temps sur l’Édit de Nantes et les répercussions qu’il provoquera, par la suite nous verrons la consolidation du pouvoir royal par Louis XIII et finalement la personnification que fait Louis XIV du perfectionnement de la monarchie absolue et donc du pouvoir royal.

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