Rédaction du corpus

Rédaction du corpus

    Ce corpus aborde le thème  de la femme et plus particulièrement l'image critique que les auteurs ont d'elle.

On a différent genres littéraires s'étalant sur trois siècles, le XVII, le XVIII et le IXX siècle.

Ainsi le corpus comporte un conte philosophique avec le second chapitre de Zadig de Voltaire, une pièce de théâtre avec la scène 3 de l’Île aux esclaves écrit par Marivaux, ainsi qu'une fable de la fontaine intitulé La jeune veuve et enfin un poème en prose de Charles Baudelaire, Le galant tireur.

    On peut diviser ses textes en deux groupes distincts, d'un côté le conte de Voltaire et la fable de La fontaine  critique l'infidélité et l'inconstance des femmes, de l'autre nous avons la pièce de théâtre ainsi que le poème en prose de Baudelaire qui eux s'appuie sur la versatilité, la superficialité et la complexité des femmes sans omettre que le poème de Baudelaire se distingue plus par rapport au sentiment amoureux qu'il aborde dans sa généralité.

    On remarque que Voltaire s'est très largement inspiré de la fable de La fontaine pour écrire ce second chapitre. Les deux histoires sont similaires, deux jeunes veuves inconsolable font la promesse de rester au près de leurs défunts époux mais rompent très rapidement cette promesse. Les adverbes temporels «...» montrent la rapidité des faits qui dans les deux cas est un outil majeur dont se servent les deux auteurs pour critiquer l'infidélité et l'inconstance des femmes   Contrairement à Voltaire, Jean De la fontaine annonce très clairement au début de sa fable ce qu'il critique « On dit qu'on est inconsolable, on le dit mais il n'en est rien » et « On fait beaucoup de bruit, puis on se console», la moral de l'histoire est donc direct .

 Le deuxième groupe, comprenant le poème et la scène de théâtre, utilise le procédé des antithèses pour montrer la complexité  et la versatilité des femmes. Ainsi dans la scène de théâtre on trouve une anaphore «Vaine, minaudière et coquette» et des antithèse « coquetterie babillarde» « elle est triste, elle est gaie» qui s'appuie plus sur la superficialité des femmes. Quant au poème, on peut y lire de nombreuses antithèses tels que « charmante créature », «délicieuse et exécrable femme » répété plusieurs fois, et « inévitable et impitoyable Muse » montrant ainsi que la femme malgré ses défauts reste une source d'inspiration majeur pour l'homme.

Malgré ses similarités, le poème de Baudelaire se détache car il ne s'attaque pas seulement à la femme mais plutôt au sentiment amoureux qu'elle dégage envers l'homme.

    Ce corpus est donc majoritairement centré sur les défauts de la femme, surtout sur la complexité lié à la versatilité et à la superficialité des femmes en général.

Cependant un des 4 textes se détache des autres, c'est le poème en prose de Baudelaire, car d'une part il n'aborde pas seulement comme sujet la femme mais  le sentiment amoureux et les relation entre hommes et femmes et d'autre part il est le seul à mettre en valeur certaines qualités de la femme tels que l'influence positive qu'elle à sur l'homme.

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