Rédaction Candide

Consigne : Réécrivez un chapitre de Candide où celui-ci doit évoluer dans notre société actuelle. Utiliser les méthodes de Voltaire pour dénoncer la métaphysique (ainsi garder la forme, le style d’écriture…).

Ce qui advint des vacances rêvées de Candide

Cette année fut dure pour Candide. Celui-ci avait fini son année laborieuse de travail. Dans ce beau pays qu’était la France, Candide se réjouissait à l’idée de partir enfin en vacances, ce qui évidemment la plus belle récompense après l’effort. Candide, plus excité encore d’arriver que de partir, prépara sa valise sans attendre, afin de rejoindre l’endroit rêvé : la montagne. Candide avait bien sûr réservé ses vacances dans les Alpes afin de retrouver sa belle Cunégonde, qui se rendait au même endroit ; et qui n’est autre que sa collègue de travail depuis toujours. Le malheureux n’avait jamais osé l’inviter ni même l’aborder. Mais Candide savait bien qu’un jour Dieu lui tendra la main, il épouserait alors sa bien-aimée et la chérirait éternellement.

Candide prit donc le moyen de transport le plus rapide : le TGV. A l’intérieur du wagon, seul un vieux monsieur, un couple et trois femmes étaient à bord. Ces dernières portaient de magnifiques parures peu communes, aux couleurs étincelantes, ainsi que de nombreuses bagues diamantés à leurs doigts. De plus, leurs vêtements très chics et leurs manières laissaient penser qu’elles étaient issues de la grande bourgeoisie et qu’elles possédaient de nombreux biens et un capital symbolique important. Toute cette concentration de richesses, de pouvoir, il fallait évidemment la respecter. Ces femmes représentaient notre belle société actuelle, hors il était plus facile pour un bon ouvrier de devenir un bon bourgeois que pour un bon bourgeois de devenir un bon ouvrier. Candide salua donc honorablement ces grandes femmes.

Après avoir voyagé quelques heures à bord de ce train silencieux, Candide arriva enfin à destination. Il découvrit avec impatience son appartement. Tout le confort y était : télévision écran plat, grand lit, somptueuse cuisine…, rien ne manquait.

Le lendemain, Candide voulut découvrir les nombreuses activités qui s’offraient à lui : tir à l’arc, parapente, pêche… Il choisit de s’inscrire à la « grande randonnée » proposée cette semaine, mais lorsqu’il commença à écrire son nom, il s’aperçu avec émerveillement que la ravissante Cunégonde y figurait. Il explosa de joie et remercia Dieu pour sa bienveillance et son intérêt.

Ce fut de cette façon que Candide débuta la randonnée. Cunégonde ne fit guère attention à Candide, elle resta quelque peu indifférente et prit cette situation comme une pure coïncidence. Le guide de montagne, surnommé familièrement Pangloss, qui accompagnera le groupe à travers les montagnes, donna toutes les explications nécessaires, annonça le chemin à parcourir, manifesta son grand enthousiasme et transmit son énergie positive à toute l’équipe.

Cette dernière commençait à marcher et à découvrir la faune et la flore qui l’entouraient. Candide fut ébloui par la magnificence de tous ces paysages sans fin, ces fleurs rayonnantes, ces rivières aux eaux turquoises qui reflétaient tel un miroir la beauté de la nature. Le frémissement délicieux du vent du crépuscule se fit ressentir ; le groupe s’arrêta à l’entrée d’une grotte pour y passer la nuit. Avant de s’endormir, Candide et les autres écoutèrent Pangloss : « Mes chers amis, ce que vous allez voir demain et tous les évènements que vous allez vivre et que vous avez vécu sont enchainés dans le meilleur des mondes possibles. Vous allez découvrir la beauté de la nature dans toute sa splendeur que Dieu nous a apportée. Profitons-en… » Quel discours charmant se disait Candide. Les vacances se présentaient tout au mieux pour le jeune homme.

Après

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