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Rousseau Et Les Fables

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Par   •  10 Mars 2013  •  694 Mots (3 Pages)  •  3 684 Vues

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Le Corbeau et le Renard cette fable connue de tous les écoliers, écrit en 1688 par Jean De La Fontaine, fabuliste du XVII siècle qui dénonçait le système de la Cour (à l’époque de Louis XIV), est pourtant une matière à débat dans les différents textes que nous allons étudier : Un extrait d’Emile ou l’Education un ouvrage pédagogique sur l’art de former les hommes, écrit en 1762 par Jean Jaques Rousseau, écrivain philosophe, au moment où les idées nouvelles apparaissent. Un extrait de Lettre aux parents sur les choix scolaires écrit en 1994, un livre sur les différent choix scolaire, par Jacqueline de Romilly, connue pour ses travaux sur la civilisation et la langue de la Grèce antique, ainsi qu’un extrait de l’introduction aux Fables de Jean de La Fontaine, où il défend ses fables, aussi écrit en 1688.

Dans la pédagogie de Jean-Jacques Rousseau les Fables viendront à leur heure, quand Emile sera en âge de les comprendre. En effet dans Emile ou l’Education il prône l'idée que les fables ne doivent pas être données aux enfants car elles montreraient bien trop clairement que l’Homme ne nait pas bon. « Je demande si c’est à des enfants de dix ans qu’il faut apprendre qu’il y a des hommes qui flattent et mentent pour leur profit ? » Mais la Fontaine n’est pas d’accord avec cette idée, il savait que les fables avaient plus d'effet sur l'enfant car elle a un aspect concret et une forme figurative allégorique. Elle se grave donc plus facilement dans l'esprit que l'idée abstraite qu'elle symbolise. Les thèmes relativement simples et peut permettre une identification, d’autant plus que le « plus simple animal nous y tient lieu de maître ».

Ensuite Rousseau en fait une analyse critique dénonçant son contenu, selon lui peu morale, « On pourrait tout au plus leur apprendre qu’il y a des railleurs qui persiflent les petits garçons, et se moquent en secret de leur sotte vanité ; mais le fromage gâte tout ; on leur apprend moins à ne pas le laisser tomber de leur bec qu’à le faire tomber du bec d’un autre. ». Mais Jean de La Fontaine choisit un genre argumentatif particulier en écrivant ses fables. Dans le Corbeau et le Renard on voit clairement qu’il critique la naïveté des flattés. « Apprenez que tout flatteurs vit aux dépends de celui qui l’écoute » Ce regard critique est dissimulé derrière une histoire imaginaire à propos d’animaux.

Dans son livre Lettre aux parents sur les choix scolaires Jacqueline de Romilly vente les mérite des fables, tout particulièrement Le Corbeau et Le Renard pour son coté drôle, simple et concret capable d’enseigner des valeurs aux enfants « C’est là une belle petite histoire ; et elle comporte une leçon, parfaitement claire et simple : se défier des flatteurs ». « Et, sans qu’ils comprennent tout à fait pourquoi, ils s’amuseront ensemble du flatteurs et de sa victime. » En effet la fable est un excellent moyen d’instruire les enfants, d’après Jean de La Fontaine, grâce à son côté divertissant « En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire », on y retrouve les deux fonctions de l’apologue. Il savait aussi qu’une simple morale, lui aurait attirait des problèmes avec le Roi « Une morale nue apporte de l’ennuie ».

Elle assure que même si cette morale n’est plus tellement actuelle,

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