Romantisme et le surrealisme
Fiche de lecture : Romantisme et le surrealisme. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar CAMPE • 24 Septembre 2014 • Fiche de lecture • 676 Mots (3 Pages) • 612 Vues
LE ROMANTISME ET LE SURREALISME
Le romantisme
Avec la Révolution de 1789, véritable bain de sang qui dévaste le pays autant que les esprits, on assiste à une remise en question des idéaux des Lumières. Le XIXe siècle marque un retour à des valeurs fondamentales : l’individualité, le cœur, la nature ; et voit l’apparition d’un nouveau mouvement : le romantisme, qui atteindra son apogée dans les années 1820-1840.
Qu’est-ce que le romantisme ?
Le terme « romantique » prit son sens moderne en Allemagne, avec les écrivains du Sturm und Drang (« orage et passion »). C’est tardivement que le substantif « romantisme » fut utilisé par les « passeurs », dont Madame de Staël (Stendhal parlera lui de « romanticisme »).
Vision du monde : « sentiment d’échec, d’impuissance à imposer des valeurs authentiques dans une société dominée par l’argent. » Mouvement gagné par le « mal du siècle » → désillusion face au monde.
Les grandes figures du romantisme
Hugo, Victor (1802-1885) : Hernani, Notre-Dame de Paris, Préface de Cromwell, etc.
Musset, Alfred (1810-1847) : On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, etc.
Lamartine, Alphonse (1790-1869) : Méditations poétiques.
Nerval, Gérard (1808-1855) : Les Chimères.
Chateaubriand, François-René (1768-1848) : Mémoires d’Outre-tombe, Atala.
Vigny, Alfred (1797-1863) : Les Destinées, Chatterton.
Caractéristiques du mouvement
Révolution littéraire :
volonté de transgresser les règles classiques, d’être de leur temps et non gardiens d’une tradition immuable. Au théâtre, remise en cause des trois règles d’unité, obstacles à la vraisemblance, et de la règle de la bienséance, pour montrer le réel sans l’édulcorer. Victor Hugo développe sa théorie du grotesque : mélange du sublime et du difforme, du comique et du tragique + renoncement à l’alexandrin.
Nouveaux thèmes pour de nouvelles préoccupations :
Culte du moi : repli sur soi, sentiments intimes ;
Culte du sentiment amoureux, thème de prédilection car les histoires d’amour sont les seules capables de rompre la monotonie du quotidien ;
Culte de la nature : redécouverte de la nature puissante, sauvage = présence quasi-divine mettant en évidence l’insignifiance de l’homme ;
Culte du rêve : on cherche refuge dans la solitude car la société laisse insatisfait.
Place de l’écrivain :
l’écrivain s’érige en prophète, considéré comme un élu, un être d’exception. Il n’entend plus s’adresser à une élite sociale, mais prétend toucher le plus grand nombre. Mission de comprendre la vie réelle et de l’enseigner, l’exposer dans ses œuvres littéraires.
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