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Rhinocéros l'épicerie

Commentaire de texte : Rhinocéros l'épicerie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  479 Mots (2 Pages)  •  552 Vues

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RHINOCEROS – scène d’exposition

Décor

Une place dans une petite ville de province. Au fond, une maison composée d’un rez- de-chaussée et d’un étage. Au rez-de-chaussée, la devanture d’une épicerie. On y entre par une porte vitrée qui surmonte deux ou trois marches. Au-dessus de la devanture est écrit en caractères très visibles le mot : « EPICERIE ». Au premier étage, deux fenêtres qui doivent être celles du logement des épiciers. L’épicerie se trouve donc dans le fond du plateau, mais assez sur la gauche, pas loin des coulisses. On aperçoit, au-dessus de la maison de l’épicerie, le clocher d’une église, dans le lointain. Entre l’épicerie et le côté droit, la perspective d’une petite rue. Sur la droite, légèrement en biais, la devanture d’un café. Au-dessus du café, un étage avec une fenêtre. Devant la terrasse de ce café : plusieurs tables et chaises s’avancent jusque près du milieu du plateau. Un arbre poussiéreux près des chaises de la terrasse. Ciel bleu, lumière crue, murs très blancs. C’est un dimanche, pas loin de midi, en été. Jean et Bérenger iront s’asseoir à une table de la terrasse.

Avant le lever du rideau, on entend carillonner. Le carillon cessera quelques secondes après le lever du rideau. Lorsque le rideau se lève, une femme, portant sous un bras un panier à provisions vide, et sous l’autre un chat, traverse en silence la scène, de droite à gauche. A son passage, l’Epicière ouvre la porte de la boutique et la regarde passer.

L’EPICIERE

Ah ! celle-là ! (A son mari qui est dans la boutique.) Ah ! celle-là, elle est fière. Elle ne veut plus acheter chez nous.

L’Epicière disparaît, plateau vide quelques secondes.

Par la droite, apparaît Jean ; en même temps, par la gauche, apparaît Bérenger. Jean est très soigneusement vêtu : costume marron, cravate rouge, faux col amidonné, chapeau marron. Il est un peu rougeaud de figure. Il a des souliers jaunes, bien cirés ; Bérenger n’est pas rasé, il est tête nue, les cheveux mal peignés, les vêtements chiffonnés ; tout exprime chez lui la négligence, il a l’air fatigué, somnolent ; de temps à autre, il bâille.

JEAN, venant de la droite. Vous voilà tout de même, Bérenger.

BERENGER, venant de la gauche.

Bonjour, Jean.

JEAN

Toujours en retard, évidemment ! (Il regarde sa montre-bracelet.) Nous avions rendez-vous à onze heures trente. Il est bientôt midi.

BERENGER Excusez-moi. Vous m’attendez depuis longtemps ?

JEAN Non. J’arrive, vous voyez bien.

Ils vont s’asseoir à une des tables de la terrasse du café.

BERENGER

Alors, je me sens moins coupable, puisque… vous-même…

JEAN

Moi, c’est pas

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