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Questions sur les Misérables de Victor Hugo

Fiche de lecture : Questions sur les Misérables de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Septembre 2017  •  Fiche de lecture  •  2 682 Mots (11 Pages)  •  2 595 Vues

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Première partie : Fantine

  1. Dans les premières pages du récit, quel accueil est, par trois fois, réservé au voyageur qui veut souper et dormir ?

Rép : Tout d’abord, il se fait rejeter de l’auberge de la Croix-de-Colbas ensuite, il se fait sortir du cabaret de la rue Chaffaut et pour finir, à une maison un homme le chassa avec son fusil. On pourrait rajouter que même le chien ne voulait pas personne dans sa niche et au guichet de la prison on lui a dit non.

  1. Devant l’évêque de Digne, le voyageur révèle son identité. Dites qui il est et résumez son histoire.

Rép : C’est Jean Valjean, il est un galérien, il a passé dix-neuf ans au bagne, donc cinq ans pour vol avec effraction et quatorze ans pour avoir tenté de s’évader quatre fois il est libéré depuis quatre jours, il est en route pour Pontarlier qui est sa destination. Cela fait quatre jours qu’il marche depuis Toulon. (p.71-72-73)

  1. Expliquez pourquoi Jean Valjean a été condamné aux galères et pourquoi il y est finalement resté dix-neuf ans.

Rép : Cinq ans pour vol avec effraction et quatorze ans pour avoir tenté de s’évader quatre fois. Il fracassa une grille et une vitre, passa son bras au travers pour saisir un pain. Cela se passa en 1795 il fut traduit devant les tribunaux « pour vol avec effraction la nuit dans une maison habitée ». Il fut déclaré coupable et condamné à cinq ans de galère. Ce pain aurait été pour nourrir sa famille, sa sœur et ses enfants de celle-ci. (p.82-83)

  1. Dans le chapitre « Le dedans du désespoir », détaillez le procès que Jean Valjean se fait à lui-même et à la société.

Rép : propos des pages 88 à 90). « Il reconnut qu’il n’était pas un innocent injustement puni. Il s’avoua qu’il avait commis une action extrême et blâmable ; qu’on ne lui eût peut-être pas refusé ce pain s’il l’avait demandé. C’était un acte de folie, à lui, malheureux homme chétif, de prendre violemment au collet la société tout entière et de se figurer qu’on sort de la misère par le vol ; que c’était, dans tous les cas, une mauvaise porte pour sortir de la misère que celle par où l’on entre dans l’infamie ; enfin qu’il avait eu tort. » Il se demanda ensuite, « s’il était le seul qui avait eu tort dans sa fatale histoire ? Si d’abord ce n’était pas une chose grave qu’il eut, lui travailleur, manqué de travail, lui laborieux, manqué de pain. Si, ensuite, la faute commise et avouée, le châtiment n’avait pas été féroce et outré. S’il n’y avait pas plus d’abus de la part de la loi dans la peine qu’il n’y avait eu d’abus de la part du coupable dans la faute. S’il n’y avait pas excès de poids dans un des plateaux de la balance, celui où est l’expiation. Si la surcharge de la peine n’était point l’effacement du délit, et n’arrivait pas à ce résultat de retourner la situation, de remplacer la faute du délinquant par la faute de la répression, de faire du coupable la victime et du débiteur le créancier, et de mettre définitivement le droit du côté de celui-là même qui l’avait violé. Si cette peine, compliquée des aggravations successives pour les tentatives d’évasion, ne finissait pas par être une sorte d’attentat du plus fort sur le plus faible, un crime de la société sur l’individu. » Pour finir, « Il se demanda si la société humaine pouvait avoir le droit de faire également subir à ses membres, dans un cas son imprévoyance déraisonnable, et dans l’autre cas sa prévoyance impitoyable, et de saisir à jamais un pauvre homme entre un défaut et un excès, défaut de travail, excès de châtiment. S’il n’était pas exorbitant que la société traitât ainsi précisément ses membres les plus mal dotés dans la répartition de biens que fait le hasard, et par conséquent les plus dignes de ménagements. Il la fit responsable du sort qu’il subissait et se dit qu’il n’hésiterait peut-être pas à lui en demander compte. Un jour. Il se déclara à lui-même qu’il n’y avait pas équilibre entre le dommage qu’il avait causé et le dommage qu’on lui causait ; il conclut enfin que son châtiment n’était pas, à la vérité, une injustice, mais qu’à coup sûr c’était une iniquité. » Il se sentait indigné. « Et puis la société humaine ne lui avait fait que du mal. Jamais il n’avait vu d’elle que ce visage courroucé. Les hommes ne l’avaient touché que pour le meurtrir. Il arriva peu à peu à cette conviction que la vie était une guerre ; et que dans cette guerre il était le vaincu. Après avoir jugé la société qui avait fait son malheur, il jugea la providence qui avait fait la société, et il la condamna aussi. Il y condamna la société et sentit qu’il devenait méchant ; il y condamna la providence et sentit qu’il devenait impie. »

  1. D’après votre lecture jusqu’à présent, expliquez cette phrase de la p.99 : « Il vit bien vite ce que c’était qu’une liberté à laquelle on donne un passeport jaune. »

Rép : Il n’est pas tout à fait libre, car être étiqueté passeport jaune c’est-à-dire qu’il a été prisonnier et portant la mention « homme très dangereux » il n’a plus les mêmes droits et est victime de préjugés et de discrimination. Il est écrit à la page 101 « Libération n’est pas délivrance. On sort du bagne, mais non de la condamnation. (p.101)

  1. Quelle est la surprenante réaction de monseigneur Bienvenu lorsque les gendarmes ramènent au matin Jean Valjean, qui s’est fait prendre avec les couverts d’argenterie ?

Rép : « Monseigneur Bienvenu s’était approché aussi vivement que son grand âge le lui permettait. » Monseigneur Bienvenu ment auprès des gendarmes pour décriminaliser Jean Valjean, il dit que c’est une méprise de la part des gendarmes de l’avoir ramené. Il offre même à Jean Valjean deux chandeliers en argent. Ensuite, l’évêque dit à Jean Valjean d’allez en paix, il lui offre même de revenir et de ne pas se cacher deux citations sont importantes à relever : « N’oubliez pas, n’oubliez jamais que vous m’avez promis d’employer cet argent à devenir honnête homme. »Et « Jean Valjean, mon frère, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien. C’est votre âme que je vous achète ; je la retire aux pensées noires et à l’esprit de l’esprit de perdition, et je la donne à Dieu. » (p.111-112)

  1. Expliquez la lutte intérieure qui s’engage chez Jean Valjean après qu’il eut volé la pièce de quarante sous de Petit-Gervais.

Rép : « Jean Valjean baissa la tête et ne répondit pas, l’œil de Jean Valjean resta fixé à terre, ses yeux étaient troubles, il considéra l’enfant avec une sorte d’étonnement, ce fut comme une commotion galvanique (choc, secousse électrique), » quand il criait, sa voix était désolée avec un ton effrayant et redoutable. Il demande à un abbé qui passa par — là de se faire arrêter, car il était un voleur. Accablé devant sa mauvaise conscience il cria qu’il était un misérable. « Alors son cœur creva et il se mit à pleurer. C’était la première fois qu’il pleurait depuis dix-neuf ans. » Il ne pouvait pas se rendre compte de ce qui se passait en lui. Il repensait au pardon fait par le prêtre il en était encore très ébranlé. Il était jeté dans un trouble inexprimable et presque douloureux. Il était rempli de frémissements et d’anxiété. Il ressentait qu’il n’était plus le même homme, tout était changé en lui. Cette dernière mauvaise action aura eu sur lui un effet décisif. Il essaya de retrouver l’enfant. « Jean Valjean pleura longtemps. Il pleura à chaudes larmes, il pleura à sanglots, avec plus de faiblesse qu’une femme, avec plus d’effroi qu’un enfant. » Il revoit alors le déroulement de sa vie dans sa tête. (p.115-123)

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