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Question 1 Stendhal, Dumas Maupassant 1ère

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Par   •  13 Janvier 2015  •  592 Mots (3 Pages)  •  2 513 Vues

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Les trois textes soumis à notre étude sont des extraits de La chartreuse de Parme de Stendhal, des Trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, et de Bel ami de Guy de Maupassant. Ces trois extraits de romans du XIXe siècle relatent de manière différente des scènes de combat singulier. Ce sera une occasion pour nous d'analyser les traits de caractère qui ressortent des personnages principaux qui vivent l'événement.

Tout d'abord nous verrons comment ces personnages, au cours de cet épisode de combat, mettent en jeu l'image qu'ils veulent donner d'eux mêmes. Puis nous verrons en quoi leur attitude face au danger est différente pour chacun d'eux.

Les trois personnages, Fabrice Del Dongo, D'Artagnan, et Georges Duroy, montrent à l'occasion du combat un certain orgueil. Pour Fabrice, c'est le fait qu'il craigne d'être défiguré et demande à la fin un miroir qui montre cela." Avez-vous un miroir?" cria-t-il `a Marietta." Pour D'artagnan, il fait un préambule comique visant à s'illustrer par son aisance et son esprit," Je vous demande aprdon dnas le cas o`u je ne pourrais payer ma dette à vous trois" qui montre qu'il veut se mettre en valeur, montrer son sens de l'honneur notamment, non toutefois aux dépens de ses adversaires, puisqu'il se permet généreusement de les flatter. Enfin, Duroy à la fin du combat fait preuve de vanité car il tient bien à montrer que "ça le (lui) a rien fait, absolument rien" ( l. 36) On notera aussi que les conditions sociales des personnages, prêtre, chevalier et journaliste, les force à prendre soin de leur réputation.

Pourtant, leur attitude face au danger, c'est à dire leur courage, est sensiblement différente: D'Artagnan est celui qui semble avoir le moins peur, puisqu'il accepte un duel alors que c'est interdit, le Royaume est alors un ennemi en plus des trois mousquetaires. Malgré cela, il semble détendu puisqu'il se paye le luxe de plaisanter, et même fair-play puisqu'il rend hommage avec élégance à ses adversaires, qu'il décrit comme de "braves gentilhommes"( l. 22 et 28). Georges Duroy quant à lui n'est pas du tout détendu, il ne parle pas avant et reste concentré sur son action, on met du temps à lui enlever " son arme qu'il tenait toujrous serrée dans sa main", (l.28) sa joie extrême à la fin montre qu''il a eu réellement peur., et qu'il n'hésite pas a se croire brave: " il se sentait brave tout à coup à provoquer n'importe qui" : le narrateur a une vision dépréciative du personnage. Fabrice est entre les deux : certes il semble en premier lieu avoir eu peur puisqu'il prend la fuite "en courant de toutes ses forces"(l.11), mais ensuite, il se retourne et s'affronte au personnage avec courage, puisqu'il est mal armé, même s'il le fait en légitime défense. Pour ce dernier cas, le narrateur a choisi un détail psychologique curieux en montrant que la cause du coup final, est moins le courage en lui même qu'un inquiétude narcissique.

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