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Quels Sont Les Pouvoirs De L'image ?

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Par   •  23 Février 2015  •  800 Mots (4 Pages)  •  1 680 Vues

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Rédaction de la synthèse : Les pouvoirs de l’image

Depuis les peintures rupestres du paléolithique, les hommes ont toujours eu recours à l’image. Aujourd’hui, l’image est partout ; les progrès technique ont généralisé son accès.

Ce dossier s’intéresse aux pouvoirs essentiels de cette création de l’homme qu’est la représentation iconographique : Le psychanalyste S. Tisseron, auteur du Bonheur dans l’image en 2003 et Laurence Giraud, dans son article L’explosion du photophone, paru dans Le Monde du 31/12/2005, insistent tous deux sur les composantes essentielles de l’image. R. Debray, dans Vie et mort de l’image en 2003, s’intéresse à son pouvoir de matérialiser l’abstrait, tandis que bien avant lui, au XIXème siècle, le philosophe Hegel dans Esthétique et le poète Baudelaire dans les Phares, célébraient le pouvoir qu’a l’art d’exprimer l’invisible. Enfin, l’affiche d’Amnesty international, O.N.G. veillant aux droits de l’homme, illustre ces réflexions.

Quels sont donc les principaux atouts performants qui rendent l’image indispensable ?

C’est d’abord son impact émotionnel qui génère son immense potentiel didactique et mobilisateur, ainsi que son pouvoir de concrétiser idées, sentiments et croyances.

Avant tout, l’image parle aux émotions.

R. Debray comme S. Tisseron constatent la force de l’immédiateté dans son impact émotionnel. C’est d’ailleurs à l’émotion que s’adresse l’affiche d’Amnesty International avec cette silhouette décharnée qui regarde le spectateur dans les yeux à travers les barbelés, évoquant la torture et les camps. Baudelaire rapporte les sentiments humains représentés par les tableaux de grands peintres, tandis que L. Giraud, dans son article, analyse l’intensité dramatique véhiculée par les photos floues et vidéos tremblées prises par les amateurs lors des grandes catastrophes.

Mais si l’image touche, bouleverse, elle peut présenter un certain danger. Ainsi des journalistes du Monde, cités par S. Tisseron, refusent la manipulation par l’émotion que dégagent les images et préconisent alors une indispensable éducation des enfants aux médias. R. Debray rappelle que tout pouvoir s’appuie sur les images pour diffuser son idéologie. Baudelaire avance même que la beauté d’une image aurait le pouvoir de droguer ceux qui la contemple comme un « divin opium ».

Elle parle donc au cœur, aux sens, pour mieux s’adresser à l’esprit.

L’image est aussi un formidable outil pour informer, instruire et faire réagir.

D’abord, parce qu’elle authentifie et témoigne, l’image a une efficacité didactique indéniable, d’où la force des documents amateurs témoins des évènements dramatiques comme l’assassinat du président Kennedy ou les attentats du 11 septembre, évoqués dans l’article du Monde. Elle fait vivre l’écriture, ajoute R. Debray, et vis versa, l’agencement en calligramme du vers Hugolien « On ne bâillonne pas la lumière » qui substitue la bouche du condamné, renforce la métaphore humaniste de l’affiche d’Amnesty international. Ainsi, Baudelaire nomme Les Phares, les œuvres d’art de grands peintres qui illustrent le

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