Présentation Ridicule

L’esprit du film est tout entier résumé dans la citation du duc de Guines : « Dans ce pays-ci, les vices sont sans conséquence, mais un ridicule tue. »

Le film commence dans les Dombes. Les paysans y meurent très vite. À cause de cela le seigneur des terres Grégoire Ponceludon de Malavoy (Charles Berling), décide d’aller à Versailles pour solliciter le roi. Il veut que le roi draine les Dombes. Il pense que si les marais sont asséchés, la fièvre disparaîtra. Malheureusement pour lui, l’homme qu’il va voir est mort, et il n’a pas d’introduction. Un bandit le détrousse et un bon médecin le trouve. Le marquis de Bellegarde (Jean Rochefort) est un noble et il connaît les règles de la cour.

Mais il refuse de l’aider mais Grégoire y va quand même. Il est sur le point d’échouer, mais il est sauvé quand il fait un jeu d’esprit avec l’abbé. À cause de son esprit et de sa rapidité, il est invité par madame de Blayac (Fanny Ardant) à venir à une petite réunion. À la réunion, la chance lui sourit encore. Il fait un autre mot d’esprit, mais malheureusement, il perd son avantage parce qu’il rit.

À la maison du marquis de Bellegarde, sa fille, Mathilde (Judith Godrèche), revient. Elle est gouvernante chez un aristocrate riche dont la femme est en train de mourir et elle veut l’épouser parce qu’elle a besoin d’argent pour faire ses expériences, elle essaye de créer une tenue de plongée. Il est d’accord, mais il veut qu’elle signe un contrat qui l’interdit de se rendre à la cour.

En même temps, Grégoire trouve qu’il a besoin de satisfaire beaucoup de conditions avant de pouvoir voir le roi. Donc, il a besoin de poursuivre ses efforts pour faire des jeux d’esprit. Au dîner, il fait un bon mot, qui le rend célèbre.

Il va à une autre fête où il surprend l’abbé qui triche. En échange de son silence, madame de Blayac le récompense en l’aidant à voir le roi. C’est important parce que le roi le connaît à cause de son esprit. Malheureusement pour Grégoire, maintenant il a besoin de courtiser madame de Blayac.

Le bout-rimé est en effet tout un art : « Attention, un bout-rimé sans esprit peut vous nuire gravement. Un mot heureux peut être le fruit du hasard, mais pas le bout-rimé ! » A l’abri de son éventail, la comtesse de Blayac tire sur un plateau les mots destinés à l’abbé de Vilecourt : Soin, Point, Sortie et Eucharistie, à structurer en alexandrins. L’abbé, ménageant ses effets, propose alors le quatrain suivant :

« Je comptais, en ce lieu, voir le roi de sortie,

L’entendre, lui parler, et m’instruire par ses soins,

Mais c’est comme Jésus en son Eucharistie,

On le mange, on le boit, mais on ne le voit point. »

Le hasard voudra que Malavoy mette à jour la tricherie de l’abbé et de la comtesse, en découvrant dans l’éventail de celle-ci des billets semblables à ceux du plateau où l’on pioche. Il décochera au tricheur une flèche de Parthe en prononçant son quatrain d’octosyllabes :

« Toujours fidèle à sa conduite,

L’abbé, sans nuire à sa santé,

Peut

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