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Présentation 'Métaphysique des tubes'

Fiche de lecture : Présentation 'Métaphysique des tubes'. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2021  •  Fiche de lecture  •  1 781 Mots (8 Pages)  •  969 Vues

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                           Présentation de  ‘Métaphysique des tubes’, d’Amélie Nothomb                                    

Présentation de l’auteure

Fabienne Claire Nothomb dont le nom de plume est Amélie Nothomb est née le 9 juillet à Etterbeek en Belgique.

Quelques mois après sa naissance son père est nommé consul de Belgique à Osaka et la famille part s’installer au japon.

Elle ne reviendra en Belgique qu’à 17 ans.

Elle publie son premier roman ‘‘Hygiène de l’assassin’’ en 1992 alors qu’elle a 26 ans et publie, depuis, un ouvrage par an.

En 1999 elle publie sa seconde autobiographie ‘‘Stupeur et tremblements’’ qui remporte le ‘Grand prix du roman de l’Académie française’.

Un an plus tard, elle publie ‘‘Métaphysique des tubes’’, autobiographie de 0 à 3 ans.

Résumé de l’œuvre 

Amélie naît à deux ans et demi, avant ça, elle nomme le bébé qu’elle était Dieu. Dieu passe ses journées, ses nuits, les yeux fixés dans le vide du plafond, le regardant sans même le voir. Les aliments solides et liquides le traverse sans qu’il s’en aperçoive, c’est pourquoi, Dieu est d’abord un tube : ‘‘une membrane d’existence protégeant un faisceau d’inexistence […] il filtrait l’univers et ne retenait rien’’.

Un jour, Dieu, pour une raison aussi futile que fondamentale, cesse sa végétation. A deux ans, le bébé muet et attendrissant se change en une bête de colère, et il n’en finit plus de gueuler. Après 6 mois, la grand-mère vient visiter la famille, et lorsqu’elle donne au monstre un bâtonnet de chocolat blanc belge, Amélie naît : ‘‘L’animal furieux avait appris qu’il y avait une justification à tant d’ennui, […] le plaisir profita de l’occasion pour nommer son instrument : il l’appela moi.’’

Amélie se découvre dans l’âge sacré, c’est un okasama : honorable excellence enfantine, seigneur enfant. Son éveil n’a en rien diminué sa divinité, il l’a même exalté. Elle règne sur le jardin foisonnant de fleurs, scintillant de rosée, surplombé par des montagnes millénaires. Elle apprend la vie en nageant parmi les paysages fantasmatiques du japon, guidée par sa plus grande fidèle Nishio-san.

Nishio-san est jeune, douce et gentille, elle vient d’un milieu pauvre et populaire, elle est sa gouvernante et meilleure amie, la gamine ne se lasse jamais d’écouter les récits morbides de 1945 remplis d’explosions et de corps démembrés et les chansons adorables remplis de chatons et de fleurs de cerisiers.

La nuit, elle ne ferme pas l’œil, elle contemple le visage de sa sœur Juliette, ses traits gracieux et son calme force l’admiration. Au matin, elle se lève, reposée par le sommeil de sa sœur, comme si cette dernière avait dormi pour elles deux.

Il y  a une autre gouvernante dans la maison, Kashima-san, elle appartient à la vielle noblesse japonaise, après la guerre, elle a tout perdu, titre et argent. et de ce fait, elle rend tous les blancs responsables de sa destitution et les haït en bloc. ‘‘Kashima-san me refusait. Elle me niait. De même qu’il y a l’Antéchrist, elle était l’Antémoi’’

Thèmes abordés dans l’œuvre

La naissance

Amélie ne cesse de naître durant le récit, naissance biologique, naissance émotionnelle, naissance du ‘moi’. Chaque  jour pour un enfant est une nouvelle aventure, rien n’est comme hier et tout est imprévisible, on ne s’arrête jamais mais on  s’interrompt chaque seconde, sur chaque chose. Un rien peut changer le monde, faire qu’on le voit d’une nouvelle perspective et c’est pourquoi chaque jour est une nouvelle ère dans le temps, une nouvelle naissance.

Dieu

Amélie est certaine de sa divinité, elle est merveilleuse, incroyable, elle est la seule. Sur la route, pour se rendre au Petit Lac Vert, elle entends les ‘‘badauds’’ acclamaient son passage, s’extasier de sa personne. Nishio-san ne lui refuse rien, le matin lorsque qu’elle arrive dans la cuisine, la gouvernante se prosterne pour être à sa hauteur, si durant le repas elle manifeste le désir de manger dans son assiette, elle n’y touche plus jusqu’à ce que l’enfant ai fini - si cette dernière lui a laissé quelque chose - , à tout instant si elle lui demande elle abandonne son activité pour la prendre dans ses bras, la dorloter et lui chanter des chansons

Amélie est certaine de comprendre le calvaire de Jésus. Elle sait ce qu’il ressentait lorsque, sur sa croix ; il regardait la foule le regarder mourir. Elle aussi, lorsqu’elle se noyait dans la mer, avait constaté l’indifférence des marcheurs qui la regardait de la plage ‘‘fidèles au vieux principe nippon de ne jamais sauver la vie de quiconque, car ce serait le contraindre à une gratitude trop grande pour lui’’.

C’est de loin dans le jardin qu’elle préfère exercer sa divinité, ce dernier est son temple ‘‘Une portion de terrain planté de fleurs et d’arbres et entouré d’une enceinte : on n’a rien inventé de mieux pour se réconcilier avec l’univers’’.

L’eau

L’eau est l’élément de prédilection d’Amélie, dès qu’elle la découvre, elle en tombe amoureuse. Après s’être presque noyée dans la mer du Japon à Tottori, elle décide d’apprendre à nager. C’est donc accompagnée de Nishio-san qu’elle se rend quotidiennement à un petit lac vert nommé par ses soins ‘Petit Lac Vert’. L’eau, c’est elle, calme et impétueuse, mais surtout, qui suit ses propres lois, inonde les campagnes et retourne les villes, lorsque ses vagues attaquent, nul ne peut se cacher.

Suicide

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