Proust - Combray analyse de Legrandin

Combray - Proust : Analyse du personnage Legrandin

Monsieur Legrandin est un personnage secondaire dans « Combray ».

Nous apprenons aux pages 128 à 129 que c’est un ingénieur qui ne vient pas souvent à sa propriété qui se situe à Combray. C’est un homme très cultivé, lettré et il a une certaine réputation d’écrivain et de peintre. Il est décrit comme un bel homme munis d’une politesse raffinée. Il est considéré par la famille du narrateur comme un homme d’élite, souvent cité en exemple, qui vit sa vie de la façon la plus noble et la plus délicate. Il y a tout de même la grand-mère qui lui reproche de ne pas être assez naturel et elle n’apprécie pas les critiques qu’il fait sur l’aristocratie, la vie mondaine et le snobisme.

Il y a beaucoup d’éléments contradictoires à son sujet, en effet il dit être « contre l’aristocratie, la vie mondaine et le snobisme » alors que sa soeur est mariée près de Balbec avec un gentilhomme bas-normand (p.129), de plus, sa profession est d’ordre scientifique car il est ingénieur, mais il est aussi très impliqué dans le domaine littéraire et artistique.

En effet, il peut avoir un caractère snob comme aux pages 200 et 201, où il ne salue pas et ne remarque même pas le narrateur et sa famille alors qu’ils sont amis. Le narrateur fait un commentaire émettant la possibilité que ce monsieur Legrandin soit en fait tout différent que celui qu’il connaissait. Il y a encore un exemple de son snobisme à la page 201, où Legrandin snobe la famille du narrateur car il est en voiture avec sa voisine et il leur adresse uniquement un petit signe qui passe inaperçu aux yeux de sa voisine. Cette attitude irrite la famille notamment le père qui se demande le sens qu’ont les action de Legrandin.

A la page 201, Legrandin veut voir le narrateur adolescent et non la famille afin de remémorer de son adolescence. Il montre un certain intérêt face au narrateur.

A la page 204, le narrateur questionne Legrandin sur ses amis et se rend compte de son snobisme. Il le décrit comme avoir peur de déplaire aux gens des châteaux et comme une personne qui n’assume pas d’avoir des amis bourgeois, fils de notaires ou agents de change. C’est à la page 204 que Legrandin nie son amour pour l’art en disant qu’il « aime plus au monde que quelques églises, deux ou trois livres, à peine d’avantage de tableaux ».

Pour conclure, monsieur Legrandin est un personnage contradictoire, snob qui a pour but de plaire à tout le monde, et c’est pour cela qu’il peut avoir des apparences trompeuses.

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