Prière d'un petit enfant nègre, Balles d'or, Guy Tirolien

Prière d'un petit enfant nègre est un poème de la négritude qui fait partie du recueil Balles d'or, écrit par Guy Tirolien et publié en 1943. Le poème, qui est présenté sous la forme d'une prière, nous raconte l'histoire d'un petit enfant noir qui prie à Dieu de lui permettre de ne pas aller à l’école. Le petit enfant explique qu'il n’aime pas l’école parce qu’il est fatigué d'y aller. Nous pouvons argumenter que ce poème reflète le refus de l'assimilation européenne, l'amour pour la culture traditionnelle et l'affirmation de l'identité des Noirs.

Tout d'abord, si nous examinons bien le poème, nous verrons sans aucun doute que le poème traite du thème de l'assimilation. Une analyse de l'emploi du mot «école» révèle que ceci est dépeint comme un symbole de la colonisation qui sert à éroder la culture des Noirs et de les assimiler à la culture européenne. En plus, nous pouvons soutenir que les Noirs refusent de l'assimilation européenne. Le pronom «Je» est utilisé par le poète pour représenter «Nous» qui se réfère alors aux Noirs.

De même manière, «leur» est utilisé précédant le nom «école» pour faire référence aux Européens qui ont colonisé les Noirs. Pour dévoiler cette assimilation et soutenir comment le refus de ceci est abordé, nous pouvons signaler que le poète toujours décrit l'école comme «leur école». Le petit enfant ne dit jamais qu'il ne veut pas aller à l'école mais il dit plutôt «Seigneur je ne veux plus aller à leur école» (ligne 6) insistant sur le fait qu'il refuse d'y aller. En fait, il mentionne que «leur école» le fait sentir «fatigué» (ligne 2) et il dit aussi «et j'ai beaucoup marché depuis le chant du coq, et le morne est bien haut qui mène à leur école» (ligne 4-5). Ces deux lignes-là créent un image visuel éveillent notre compassion lorsque nous considérons que c'est un petit enfant qui doit marcher longtemps y monter un morne assez haut pour aller à «leur école

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