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Primo Lévi

Commentaires Composés : Primo Lévi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2015  •  671 Mots (3 Pages)  •  3 072 Vues

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Commentaire composé

C’est un extrait du chapitre 9 de Si c’est un homme écrit par Primo Lévi en 1947. Italien juif, il est devenu écrivain suite à sa détention au camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz lors de la seconde guerre mondiale. C’est l’une des œuvres les plus importantes du XXe siècle. A partir de son quotidien dans les camps, il explique l’organisation des prisonniers et les horreurs de la déshumanisation dans les camps. Après avoir montré que Primo Lévi adopte une écriture tragique, nous analyserons sa démarche scientifique pour évoquer les difficultés de vie des prisonniers puis nous nous intéresserons sur la classification des prisonniers en deux catégories.

Ce récit est un témoignage historique, et autobiographique, Primo Lévi raconte des faits qui ont eu lieu. Le texte est narratif car l’auteur parle de la vie quotidienne dans les camps, le lecteur s’identifie pleinement au personnage, il a l’impression de vivre avec le narrateur. Le narrateur est parfois ironique, triste, mais aussi enthousiaste, ce qui crée une opposition captivante avec la barbarie des évènements.

Il est argumentatif car Lévi adopte une écriture tragique. Il est condamné à une fatalité, survivre.

Primo Lévi se contente de raconter ce qu’il a vécu, il ne parle que de faits qu’il connait. C’est donc un récit vraisemblable avec beaucoup de précisions. Le texte est écrit de manière scientifique car il décrit beaucoup mais n’exprime pas ses sentiments personnels. L’auteur cherche à normaliser les difficultés et l’horreur de la vie au Lager. Notamment de la ligne 8 à la ligne 19, il parle de « destin », de « moral », de « pays évolué » grâce à la civilisation. Lévi décrit l’homme comme une personne entouré de ses proches qui lui évite de se perdre, de s’oublier, de s’enfoncer. Il parle de lois et de sens moral qui s’opèrent à l’intérieur de soi-même pour empêcher au pauvre de se sentir trop pauvre et au riche, de se sentir trop riche.

Primo Lévi distingue dans les camps deux catégories d’hommes différents, qu’il appelle « métaphoriquement », c'est-à-dire au sens imagé, les damnés et les élus. En quelque sorte, il y a les condamnés d’un côté et de l’autre, les acquittés. Il utilise la comparaison pour assimiler ces deux termes « aux bons et aux méchants, aux sages et aux fous, aux courageux et aux lâches, aux chanceux et aux malchanceux », lignes 4-5. Les faibles sont surnommés les « musulmans », considérés comme des personnes ne valant rien, inutiles pour simple raison qu’ils n’apportent aucun bénéfice à quiconque puisqu’ils ne connaissent personne d’important au camp et ne fournissent pas un travail intéressant.

Cette œuvre repose sur le fait de la déshumanisation de l’homme. L’homme est confronté à deux monstres, lui-même et sa solitude, et un autre qui ne le reconnaît plus en tant qu’être humain. Dans les camps de concentration, l’homme est désespérément seul, sa vie est réduite à la notion de survie. Lignes 23-24, la vie est décrite injuste avec la citation ironique « Il sera donné à celui qui possède, il sera pris à celui qui n’a rien. » qui est une formule prononcée dans les Evangiles

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