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Poésie romantique du XIXe siècle

Cours : Poésie romantique du XIXe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2014  •  Cours  •  358 Mots (2 Pages)  •  602 Vues

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De la poésie romantique du XIXe siècle rejaillit souvent une incitation au voyage et à l’exotisme. Baudelaire s’inspire ainsi du voyage qu’il a fait sur l’actuelle Ile Maurice pour écrire A une dame créole, en 1841. Ce poème, tout d’abord destiné à Mme Autard de Bragard paraîtra au grand public en 1857 dans le recueil Les fleurs du Mal numéroté LXI (61).

En réalité le poème de Baudelaire est dédié à deux muses principales, Madame de Bragard et l’Ile de la réunion. Les deux sont décrites de la même manière, exotiques, étrangères, inconnues, mystérieuses, belles … Comme si l’une contribuait à rendre l’autre plus douce et paradisiaque aux yeux de l’auteur. Un paysage spécialement mystérieux est installé, en effet il ne faut pas oublier que à l’époque de la parution des Fleurs du Mal, l’esclavage n’est pas abolie, l’Ile Maurice est encore une colonie et les voyages hors du territoire français sont réservés à l’élite de la société. Ainsi le poète décrit un paysage presque complètement inconnu du lecteur contemporain de l’auteur ce qui rend son poème, pour l’époque, presque merveilleux. Baudelaire marque aussi une rupture entre le connu et l’inconnu par la forme de son poème. Dans le premier paragraphe, le poète décrit un lieu inconnu qui relève presque du rêve et dans le troisième paragraphe, le poète cite des paysages et des lieux de la métropole. L’Ile est décrite comme un doux paradis terrestre « empourprés » vers 2, « paresse » vers 3, et la notion de douceur continue quand l’auteur évoque la femme à qui ce poème est dédié « teint est pâle et chaud » vers 4 ; « sourire » vers 8. La femme, de la même façon que l’Ile, a un caractère mystérieux. Les périphrases employées par l’auteur comme « enchanteresse », vers 5, « Grande et svelte » ou « chasseresse » au vers 7, peuvent amener l’idée d’amazone dans l’esprit du lecteur. Idée qui relève du mystère et du rêve. Cette rêverie est faite par l’auteur mais celui-ci n’intervient que dans une anacoluthe au vers 2 « j’ai connu » seule apparition de la première personne du singulier

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