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Poésie de la poésie

Étude de cas : Poésie de la poésie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2013  •  Étude de cas  •  568 Mots (3 Pages)  •  804 Vues

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Introduction :

position inaugurale du poème, premier du Parti-pris des choses. Donne le ton, méthode de Ponge. Objet analysé selon une démarche scientifique, subjectivité et objectivité se mêlent créant par là les images poétiques qui amènent à considérer la pluie dans son processus, ses transformations. L'écriture du poète se donne à voir dans la pluie sujette à transformation constante.

Problématique : Comment les techniques poétiques de Ponge permettent-elles d'appréhender une nouvelle image de la pluie ?

I – Une description scientifique.

1- Une méthode d'observation :

Mouvement du texte bâti comme analyse scientifique. : observation + concl.

Expose la nature de l'obs : La pluie, dans la cour où je la regarde tomber... = c'est cela que l'on va observer indication phénomène, lieu.

Obs qui va dans le détail à chaque fois : lieu, ensemble, goutte.

Conclusion de l'obs : Variation de la pluie en fonction de la forme=> bruit qui en découle.

Phénomène du à : la pesanteur d'une masse...=> choix d'un lexique scientifique.

Considération de l'ensemble après le détail : Synthèse après analyse : tout, toute la machinerie...

2- La pluie comme phénomène scientifique :

absence de déterminant (vs certains autres poèmes), vision de la pluie à un moment donné, pas de généralisation. Ou revendique exhaustivité comme article de dico, ou pas réductible, diverses facettes.

Lexique scientifique pour la décrire : météore, précipitation, convexe...

Observation précise des différents états de la pluie

forme, son, texture

états : vapeur (gaz), liquide (eau) , voire solide (se brise)

description spatiale : ici, là , à peu de distance des murs..., de la gouttière attenantes...

lexique de la technique pour montrer phénomène naturel : d'abord comparaison : mécanisme/horloge/ressort puis affirmation du parallélisme, devient métaphore : ressort/brillant appareil. => choix de ces termes, montre complexité.

L'auteur de «Pluie» est Francis PONGE un poète du XXème siècle. Il la publié en 1942, dans le recueil Le parti pris des choses. Il s'est inspiré du quotidien, de tout les éléments banals à celle-ci.

Dans ce poème en prose, le cheminement de la pluie est représenté par le mouvement qui lui même est indispensable. En premier lieu, l'auteur utilise de nombreux verbes pour nous montrer la présence du mouvement, tel que «tombent» (l.6), «choit» (l.15), «ruisselle» (l.11), «coule» (l.14). Ces verbes servent à prouver que le mouvement est continu, on peut dire qu'il est en cours de déroulement, en pleine action. On trouve aussi des verbes comme «ralentis» (l.26), «s'efface» (l.27), et aussi «s'évapore» (l.28). Ils nous indiquent que la fin de l'action est proche,

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