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Poésie Transfiguré

Mémoires Gratuits : Poésie Transfiguré. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2014  •  1 125 Mots (5 Pages)  •  1 420 Vues

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Objet d'étude : La poésie.

Corpus :

Texte 1 : Victor Hugo, L'araignée et l'ortie, Les Contemplations, Livre III (1856).

Texte 2 : José Maria de Heredia, Midi, « La Nature et le Rêve », Les Trophées, 1893.

Texte 3 : Francis Ponge, Ode inachevée à la boue (extrait), Pièces,1962.

Texte 4 : Philippe Jaccottet, Fruits, Airs, 1961-1964.

I. Vous répondrez d'abord aux questions suivantes (6 points)

1. Relevez dans chaque texte du corpus une comparaison ou une métaphore, et montrez ce que ce recours à l'image apporte à l'évocation du monde sensible.

2. Quel rôle Hugo et Ponge accordent-ils au poète dans les deux textes proposés ?

II. Vous traiterez un de ces sujets au choix (14 points):

• Commentaire

Vous commenterez le texte de José Maria de Heredia (texte 2) à partir du parcours de lecture suivant :

- En quoi le monde sensible est-il omniprésent dans le poème ?

- Comment l'écriture poétique transfigure-t-elle la vision du monde ?

• Dissertation

Le rôle principal du poète est-il de célébrer le monde ?

Vous répondrez à cette question en un développement organisé s'appuyant sur les textes du corpus, les textes étudiés en classe et vos lectures personnelles.

• Invention

Dans un texte en prose, vous célébrerez un objet banal, quotidien, de votre choix.

Vous utiliserez des images permettant de le découvrir sous un angle nouveau.

Vous marquerez explicitement votre appréciation élogieuse.

Vous ne signerez pas votre texte.

Texte 1 - Victor Hugo (1802-1885), « J'aime l'araignée », Les Contemplations, Livre III, « Les luttes et les rêves », XXVII (1856).

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,

Parce qu'on les hait ;

Et que rien n'exauce et que tout châtie

Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,

Noirs êtres rampants ;

Parce qu'elles sont les tristes captives

De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ;

O sort ! fatals nœuds !

Parce que l'ortie est une couleuvre,

L'araignée un gueux ;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,

Parce qu'on les fuit,

Parce qu'elles sont toutes deux victimes

De la sombre nuit.

Passants, faites grâce à la plante obscure,

Au pauvre animal.

Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,

Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;

Tout veut un baiser.

Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie

De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe1,

Tout bas, loin du jour,

La mauvaise bête et la mauvaise herbe

Murmurent : Amour !

1. ici : méprisant.

Texte 2 : José Maria de HEREDIA, Midi, « La Nature et le Rêve », Les Trophées (1893).

Midi

Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude1,

Tout dort sous les grands bois accablés de soleil

Où le feuillage épais tamise2 un jour pareil

Au velours sombre et doux des mousses d'emeraude3.

Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde

Et, sur

...

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