Poésie Du XVIème
Documents Gratuits : Poésie Du XVIème. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar loubega69 • 11 Avril 2014 • 2 035 Mots (9 Pages) • 723 Vues
La poésie du XVIe
• Le XVIe est le siècle de la poésie (Montaigne).
• Réhabilitation de la poésie du XVIe par les romantiques.
• Le modèle des romantiques est la poésie du XVIe siècle.
• Le XVIIe porte un jugement négatif sur la poésie du XVIe. Il perçoit la Renaissance
comme un commencement, et non comme une apogée. La Bruyère critique violemment
la poésie du XVIe.
• Le début du XXe siècle est assez distant du XVIe siècle, mais la seconde moitié de ce
siècle comporte de grands seiziémistes.
• Poètes de la Pléiade : Du Bellay, Ronsard, Peletier du Mans, Jean-Antoine de Baïf,
Rémy Belleau.
• La conception de la supériorité de la poésie : discours qui se présente comme supérieur
à tous les autres. Un discours révélé aux hommes pour leur dévoiler une vérité.
• Les humanistes vont reprendre cette conception et vont remettre au premier plan le
modèle du poète prophète.
• Marsile Ficin et Léon L’Hébreu qui vont vulgariser les théories de Platon.
• Les poètes considèrent que le poète prophète a un rôle auprès de ses contemporains et
que si il est poète, c’est qu’il a été choisi, prédestiné.
• Ronsard, p.271. Prédestination. La poésie est importante, car elle a une fonction
civilisatrice. Elle leur apprend à vivre ensemble, elle leur donne des guides pour vivre
harmonieusement au sein de la société.
• La poésie a une fonction cognitive, elle permet de connaitre le monde. Elle contient la
science, dévoile la science. Mais elle est aussi lié aux sensations : lien avec les autres
arts.
• La poésie, à partir de François 1er, a une fonction sociale et politique, en particulier, une
fonction de célébration des grands.
• Cette poésie ne sera pas une poésie du moi, des profondeurs de l’intériorité, mais elle
sera codifiée, entrera dans la société comme un héritage, avec un ensemble de formes.
• À l’inverse des poètes romantiques, le parole poétique de la Renaissance va naitre
d’une imitation. On ne crée pas les choses, on imite les choses en essayer de les
dépasser.
• La reproduction des moules, et l’exploitation de certains motifs topiques constituent le
stimulus et le vecteur de la création poétique.
• Tout le génie créatif des auteurs du XVIe réside dans la variation. Fidélité à la tradition et
son dépassement.
• Clément Marot, 1496, est représentatif de l’art de la Renaissance.
• Il est à la fois l’hériter de la tradition littéraire française (la tradition des Grands
Rhétoriqueurs) et l’acteur de cet humanisme du début du XVIe.
• Dans ses oeuvres, il y a des formes empruntées à la grande rhétorique (jeu de rimes) et
en même temps, la traduction d’oeuvres de l’Antiquité.
• Il est au carrefour de nombreuses influences : Charles d’Orléans, Pétrarque, Ovide.
Synthèse des traditions précédentes.
• Avec cet héritage, il va quand même réussir à faire du neuf.
• Marot était appelé le portenseigne de tout rimeurs. Il a renouvelé les genres anciens en
introduisant la complicité avec son lecteur (la connivence).
• Marot, p.119.
• Le rondeau, Du baiser de s’amie. Trois strophes. 1er et 3 ème : 5 vers. 2ème : 3 vers.
Un morceau de vers se promène : «En la baisant» (hémistiche). Ce morceau est le
rentrement.
• Décasyllabe découpé en quatre et en six.
• Marot rassemble ses poèmes de jeunesse. Il reprend cette forme fixe traditionnelle du
rondeau pour tenir un discours amoureux.
• Il emploie la forme la plus complexe : le rondeau double.
• Rimes riches : AABBA AABC AABBAC.
• Il multiplie les assonances : poème musical.
• Poésie galante qui s’inscrit dans les traditions françaises, italiennes et latines.
• Poème qui célèbre le baiser et ses effets. C’est un thème fréquent dans la poésie latine.
• Il s’inscrit aussi dans la tradition française avec la forme du rondeau.
• Il est aussi touché par l’influence du pétrarquisme italien. Il est le premier qui a traduit les
sonnets de Pétrarque : métaphore de la flamme, l’Amour est personnifié, hyperboles,
antithèse du corps et de l’esprit, et celle de la vie et de la mort.
• Charme spécifique de ce rondeau :
• Il semble prendre une anecdote, celle du premier baiser. Récit en trois étapes : le
discours direct de l’amie, l’effet dévastateur du baiser dans la 2ème strophe, dans la
dernière strophe l’effet salvateur de la fin du baiser.
• Dialogisme dans le dialogue amoureux.
•
...