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Portrait De Grand Peste

Dissertation : Portrait De Grand Peste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2015  •  2 624 Mots (11 Pages)  •  796 Vues

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lire la page, et agrandir l’image du tableau en cliquant dessus.)

Encyclopédie Encarta (éventuellement Universalis) : article Courbet.

Fiche documentaire de Christian Perrier (ent-ornans-fichedoc.rtf) que vous avez enregistrée dans votre dossier français/réalisme)

(Veuillez répondre en rédigeant des phrases claires et complètes.

Groupez le tout sur une seule page que vous imprimerez

après l’avoir sauvegardée dans votre dossier personnel

…et détruisez auparavant ces 4 lignes de consignes !)

A – CIRCONSTANCES, SITUATION DE PRODUCTION.

1. À quelle époque le tableau est-il peint ? à quelle occasion est-il exposé ? quelles réactions suscite-t-il ?

2. Citer 2 autres tableaux de Courbet :

3. 2 artistes amis :

4. d’autres tableaux appartenant au même mouvement :

B – LE TABLEAU

5. Que représente la scène ? Est-ce un sujet de peinture courant ?

6. Comment le peintre ancre-t-il son image dans la réalité ? (quels sont les personnages et comment sont-ils représentés ? relevez les éléments indices d’époque et de lieu : pourquoi Courbet a-t-il choisi ce village ?)

C – LES ENJEUX

7. Courbet cherche-t-il à produire une belle image ?

8. dans la fiche documentaire vous avez lue que Courbet cherche à « représenter le monde dans toute sa crudité », ailleurs qu’il a la volonté de peindre des « choses réelles et existantes ». Quels éléments du tableau le montrent ?

9. Qu’est-ce qui explicite ses penchants pour la démocratie ?

10. la critique de son époque lui a reproché d’« exalter la laideur » : qu’en pensez-vous ?

FICHE DOCUMENTAIRE

par Christian Perrier

http://www.ac-orleans-tours.fr/lettres/pedag/greco/FICHEDOCUMENTAIRE_Courbet.htm

Un enterrement à Ornans, de Gustave Courbet

Le contexte historique

Courbet peint Un enterrement à Ornans entre 1849 et 1850, exactement au milieu du XIX° siècle : c’est une période charnière pour l’histoire de France comme pour l’histoire de l’art moderne.

La révolution de 1848 vient d’avoir lieu qui a balayé le dernier roi de France, Louis-Philippe et institué une éphémère deuxième république qui va élire comme président son liquidateur en la personne de Louis Bonaparte, futur Napoléon III.

Par le coup d’état du 2 décembre 1851, celui-ci met fin à cette brève parenthèse républicaine jusqu’en 1871, date d’une nouvelle et brève période révolutionnaire, La Commune de Paris, et institue un régime conservateur. Celui-ci fait preuve d’une grande pusillanimité à l’égard des audaces de l’art moderne qui néanmoins se font jour pendant ce second empire.

Sur un plan plus général, nous sommes à l’époque de la révolution industrielle ; l’importance des réalisations et des biens matériels s’affirme, les élans spirituels du romantisme ne sont plus d’actualité. Deux classes sociales se développent parallèlement avec des aspirations contraires : la bourgeoisie devient la classe dominante et tend à imposer ses conceptions politiques et morales tandis que la classe ouvrière se développe et cherche à exprimer ses revendications. Des intellectuels commencent à élaborer les fondements de la doctrine socialiste comme Marx et Proudhon dont Courbet fut l’ami et dont il peignit le portrait. Dans ce contexte social, les artistes ne se rangent pas forcément aux côtés de la classe ouvrière et de son combat (Courbet, plutôt progressiste n’a guère participé directement à l’action politique sauf pendant la Commune) mais ils sentent le besoin de prendre leurs distances par rapport à une bourgeoisie qui la plupart du temps refuse les formes nouvelles d’art. L’artiste véritablement novateur n’est plus au service des institutions et des pouvoirs en place mais il tend à s’isoler et à se marginaliser : après la Bohème, forme de vie précaire mais libre des artistes romantiques, la deuxième moitié du XIX° siècle voit se développer l’image de l’artiste maudit, celui qui rompt avec les valeurs dominantes de la société et qui n’est compris que par une petite élite intellectuelle et artistique.

Le peintre (1819 – 1877) : quelques points à retenir

Courbet n’a pas vraiment été un artiste maudit dans la mesure où sa technique assez classique (’Un enterrement à Ornans avait été accepté au Salon comme d’autres toiles de Courbet auparavant), comme son sens des relations publiques lui ont toujours permis de rencontrer un public qui lui a assuré assez rapidement une indépendance financière.

Originaire d'Ornans, en Franche-Comté, fils de riches Vignerons, il vient à Paris en 1839 pour se consacrer à la peinture. Il connaît d’abord une période romantique. C’est la révolution de 1848 qui contribue à donner la tonalité définitive de sa peinture : renonçant à tout idéalisme et à toute exaltation sentimentale, il va désormais représenter le monde dans sa crudité sans se préoccuper des modèles consacrés. Sa vision est certainement influencée par les amis qu’il fréquente : Champfleury qui développe une théorie du Réalisme littéraire, Proudhon , théoricien socialiste et le poète Charles Baudelaire, chantre de la modernité.

Après le scandale retentissant d’Un enterrement à Ornans, tableau dans lequel une critique conformiste dénonce l’exaltation de la laideur, la carrière de Courbet se poursuit en alternant les succès (sa peinture se vend bien et il acquiert une renommée internationale) et ses luttes contre l’académisme ; en 1855, ses tableaux étant refusés par le jury de l'Exposition universelle, Courbet fait construire le «pavillon du Réalisme» où il présente quarante de ses œuvres dont l'Atelier (1855, musée d'Orsay), qu'il sous-titre Allégorie réelle, histoire morale et physique de mon atelier. En même temps, il publie le Manifeste du Réalisme.

C’est à la fin de sa vie à l’heure où beaucoup de grands artistes connaissent

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