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Pondichery 25

Commentaires Composés : Pondichery 25. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2012  •  596 Mots (3 Pages)  •  710 Vues

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Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les Américains et les Soviétiques se dégradent. L'URSS affirme vouloir garantir sa sécurité en s'entourant de pays alliés le long de ses frontières. L'Armée rouge ne se retire pas des pays qu'elle a libérés du nazisme et, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta, n'y organise pas d'élections libres. Une « guerre » d’un nouveau genre oppose les États-Unis à l'expansionnisme soviétique, et la guerre des influences concerne rapidement le tiers-monde, stabilisée comme elle l'est dès 1949 par l'équilibre nucléaire, dit l'« équilibre de la terreur » : c'est l'année en effet où l'URSS à son tour possède la bombe nucléaire.

Les causes immédiates : la situation de l’après-guerre[modifier]

Staline cherche à mettre l’URSS à l’abri d’une nouvelle attaque par la création d’un « glacis » territorial et idéologique, c’est-à-dire d’un espace protecteur qui éloigne la menace des frontières soviétiques :

en repoussant plus à l’Ouest les frontières de l’URSS par l’annexion des pays baltes et d’une partie de la Pologne, alors que les territoires allemands situés à l’est de l’Oder et de la Neisse de Görlitz sont placés sous administration polonaise (partage effectué lors de la conférence de Potsdam) ;

en imposant des gouvernements pro-soviétiques dans les pays d’Europe centrale et orientale occupés par l’Armée rouge (à l'exception de l'Autriche), pays qui deviendront plus tard des « démocraties populaires ». Le coup de Prague en Tchécoslovaquie – l'une des rares réelles démocraties d’avant-guerre en Europe de l’Est – fut l’expression la plus visible, pour l’Ouest, de cette politique, et fut perçu comme la manifestation de la volonté hégémonique de l’URSS.

Avant même la fin des hostilités avec l’Allemagne, l’Union soviétique a établi sa domination dans les territoires libérés par l’Armée rouge :

arrestation de seize dirigeants de l’Armée secrète polonaise, formellement conviés à Moscou pour des « entretiens politiques », les deux principaux leaders de la résistance polonaise mourant en prison quelques mois plus tard. Le gouvernement polonais en exil à Londres, abandonné par les Occidentaux, se voit dénier peu à peu toutes prérogatives, et le comité de Lublin formé par les Soviétiques prend le contrôle du pays ;

attribution de la province tchécoslovaque de Ruthénie subcarpatique à l’Ukraine, ce qui procure à l’Union soviétique une frontière commune avec la Hongrie ;

installation au pouvoir des partis communistes tant à Bucarest qu’à Sofia, et élimination de toute autre formation politique ;

mise en place à Vienne, sans consultation des Occidentaux, d’un gouvernement provisoire pro-soviétique dont le chef a approuvé l’Anschluss en 1938 ;

enfin, le maréchal Tito, maintenant établi à Belgrade, refuse, contrairement à ce que le Kremlin avait promis aux Alliés, de laisser le roi Pierre II rentrer de son exil.

De plus en plus inquiet de ces violations répétées de la charte de l'Atlantique et de la Déclaration sur l'Europe libérée de Yalta, Churchill s’alarme dans un télégramme

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