Poeme

Dans ce temple de la poésie, Nous sommes les gardiens de la langue française, Nous sommes les gardiens dun héritage. La lourde responsabilité Et limmense honneur qui sont les nôtres Doivent nous conduire à utiliser Des mots choisis dan...Dans tes yeux je me perds Ils sont une rivière Aux reflets si changeants Où coulent trop de tourments Laisse passer l'orage Laisse partir les nuages Encombrant l'horizon Le vent aura raison Par un souffle violent De J'aurais voulu vivre mille ans (Page 1 2 3 )

J'aurais voulu vivre mille ans Et voyager dans les années À la recherche d'autres temps, En parcourant d'autres contrées J'aurais voulu vivre mille ans Et voir les siècles s'écouler, Rencontrer les rois fainéants Et finir au temps des ...

Répondant aux échoppes appels

Forcenés à vous donner l'envie d'être plus belle

et d'entraîner votre carte à débiter

Je ne peux m'empêcher de me remémorer

les mannequins au regard de verre

dissimulant leurs profondes misères

sous de sombres fards luxueux

ourlés d'un idéal ténébreux

La perfection comme label...

tel un mouton qui bêle

je porte en moi les mêmes séquelles

aux coupables et tonitruant décibels

Des formes rebondies,j'envie pourtant en secret la pulpeuse attirance

comme fruit de gourmandise attirant l'abeille en transe

Des chairs juteuses, je désire l'idem parfum d'apparat

et me mirer comme poupée sans voix

De ma silhouette sans ombre à ma diaphane transparence

traversée par la brise d'une trop fade existence

De mes pieds maigres à mes genoux cagneux

mes phalanges se courbent à la griffe de l'osseux

Je suis aspérité d'une vie décharnée

au squelette givré d'une âme déportée

Dans le linge enveloppé

Je suis telle une mue inachevée

laissant derrière moi, la volonté

de renaître pour une fois enfin débarrassé

de ce corps si facile à habiller

trop difficile à aimer

et que l'on appelle volontiers

planche à repasser...

...