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Plan Beckett

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Par   •  28 Mars 2013  •  1 184 Mots (5 Pages)  •  765 Vues

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ntroduction :

Samuel Beckett, né en 1906, irlandais, il a écrit autant voire plus en français qu'en anglais. Edité par les Editions de Minuit, Beckett est romancier et dramaturge. En Attendant Godot, 1ère pièce écrite en français, publié en 1952, créée dans une mise en scène de Roger Blin en 1953, suivront Fin de partie, Oh les beaux jours !. L'un des représentants du théâtre de l'absurde, lequel nous livre une vision grotesque de la condition humaine.

Passage donné = le tout début de la pièce, le spectateur ne sait donc rien des 2 personnages dont : - l'un est déjà en scène au lever du rideau - l'autre arrive peu de temps après

En quoi ce texte est-il représentatif du théâtre de l'absurde ?

I. Une scène d'exposition insolite :

- Très nombreuses didascalies Le décor : une route, un arbre : un décor dépouillé, on ne sait où, la route est un lieu de passage et les deux personnages au contraire restent.

Les attitudes et jeux de scène : « essaie d'enlever sa chaussure »recommence »« il tend la main à Estragon », Vladimir avec le chapeau, Estragon avec la chaussure, « en ahanant », « en haletant », « s'approchant à petits pas raides, les jambes écartées » Les intonations : « avec irritation », « froissé, froidement », « piqué au vif », « accablé », « avec emportement » ... -> Le nombre des didascalies souligne l'importance accordée par l'auteur au respect de la manière dont il conçoit le jeu des acteurs et la mise en scène.

Notons aussi les décalages entre répliques et didascalies : embrassons-nous / il lui tend la main. par là/ sans geste - Les informations dans les répliques : Nom d'un personnage : Vladimir se parle à lui-même - Leur lien : évocation d'un passé commun marqué par une séparation et plus heureux que le Présent - Leur conditions de vie : elles sont précaires. - Les 2 personnages se trouvent dehors, le « soir », sur une « route de campagne », sans domicile puisqu'Estragon a passé la nuit dans un « fossé »

Leur aspect physique : il semble peu reluisant : chaussure trop étroite ou conservée trop longtemps, Vladimir n'est pas « boutonné »

-> Bilan : rien d'essentiel, grande imprécision ; lecteur et spectateur restent sur une impression d'attente , une curiosité non satisfaite.

II. Un dialogue où tout semble insignifiant:

Il s'oriente dans 3 directions - Références vagues à un passé commun : Evocation de leur jeunesse, d'un passé plus heureux (« On portait beau alors ») d'un passé où le suicide était encore possible (voir saut en bas de la tour Eiffel) par opposition à un « maintenant » où les 2 personnages semblent s'être résignés à leur sort , d'une relation ancienne : « je me demande ce que tu serais devenu sans moi », « Il n'y a jamais que toi qui souffres. Moi je ne compte pas. » -> Bilan : apport d'informations fragmentaires et imprécises. - Des remarques éparses et incompréhensibles : Remarques sur une situation (mal connue du lecteur ou spectateur) : « à quoi bon se décourager à présent » (, « Toujours les mêmes ? »,« Je voudrais bien te voir à ma place. Tu m'en dirais des nouvelles »

« Je te croyais parti pour toujours. Moi aussi » Quel sens ? Des questions sans intérêt, ou qui n'appelle pas de vraie réponse : « Qu'est-ce que tu fais ? » « Je me déchausse »

« Tu as mal ?-Mal ! Il me demande si j'ai mal ! » deux fois

->

...

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