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Plaidoyer Camus

Discours : Plaidoyer Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2015  •  Discours  •  404 Mots (2 Pages)  •  668 Vues

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Je ne suis pas convaincue que l'on puisse dire cela de Camus et de son œuvre L'Etranger. Camus tente d'expliquer à travers ce "roman" que le monde est absurde, les gens se laissent bercer par leurs illusions. Pour lui, rien n'a plus d'importance que quelque chose d'autre, rien n'a plus de valeur. Camus tente d'expliquer que tous les hommes sont condamnés à mort, donc toutes les vies se valent, la vie n'a aucun sens, l'existence est dérisoire. Donc je ne pense pas que Camus critique ici la peine de mort. Il critique les sociétés (conventions sociales et morales, rôles théâtraux...), la justice (mensonge, injustice...), l'institution judiciaire (comédie, jeu de rôles...) mais il n'est, à mon avis, pas question d'accuser la peine de mort : tout le monde est condamné à la peine de mort.

J'ai étudié cette œuvre au cours de l'année, Aleksander. Je vous parle en connaissance de cause. Meursault n'a pas "emprunté" un revolver, il a pris celui de Raymond, comme pour éviter que ce dernier ait un problème. De plus, il ne va pas en l'encontre de l'Arabe, il se promenait sur la plage, le soleil et la chaleur sont devenus menaçants (toutes les métaphores concernant la douleur, les sensations, le combat le prouvent), et c'était une lutte contre ces éléments, un combat épique donc qu'il menait. Il voyait la source au loin, et désirait s'y reposer, pour échapper au soleil. S'en approchant, il fit un pas en avant, qui fut (mal) interprété par l'Arabe comme une offensive. Ce dernier sortit son couteau de sa poche, le soleil s'y reflétait et atteignit le front douloureux de Meursault tel une arme le blessant : il en conclu que l'Arabe était du côté ennemi, du soleil. Instinctivement, son doigt se pressa sur la gâchette du revolver de Raymond. Quatre coups (il y a d'ailleurs une métaphore très bien faite à la fin de ce chapitre comparant ces quatre coups tirés aux quatre coups sur la porte du malheur). J'ai écrit ce court résumé pour vous dire que Meursault n'est pas coupable (bien sûr, il a tué un homme et il en conscient), le meurtre de l'Arabe n'était en aucun cas prémédité.

En quoi le style de Camus nous forcerait-il à nous ranger du côté de Meursault ? Son écriture, pour ce livre, est extrêmement dépouillée, dénuée de sentiments, objective en tout point. Pourquoi donc serions-nous poussés à compatir et à innocenter Meursault ?

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