Phèdre commentaire
Commentaire de texte : Phèdre commentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Avril 2013 • Commentaire de texte • 549 Mots (3 Pages) • 735 Vues
RÉSUMÉ
Commentaire de Français niveau Lycée sur l'Acte I scène 3 de la pièce de Racine, Phèdre. L'extrait étudié porte sur la dramatisation de la passion dans la tirade du personnage éponyme lors de l'aveu de son amour pour Hippolite à Oenone. Il reprend les caractéristiques du registre tragique, du classicisme et du théâtre.
EXTRAIT
Racine s'inspire de la tragédie de Sénèque et de celle d'Euripide pour réécrire Phèdre. Cette tragédie s'inspire de la passion qui déchire Phèdre dite "la brillante", la princesse crétoise, petite fille d'Hélios et fille de Minos, le dieu des enfers. Sa famille a été maudite par Vénus car celle-ci avait une liaison avec Ares, et Hélios l'a vu car c'est le soleil, il l'a dévoilée, et pour se venger Vénus a maudit sa descendance. Phèdre tombe donc amoureuse de son fils adoptif, et l'extrait se situe lors de l'aveu que fait Phèdre à Oenone, sa confidente, sur cet amour impossible (...)
PLAN
Introduction
I) Le retour aux sources
A. Le coup de foudre
B. La lutte
C. Le désir de mort
II) Une passion destructrice
A. La souffrance physique
B. La souffrance morale
C. La souffrance mortelle
III) La fatalité tragique
A. Phèdre victime de son hérédité
B. Une femme aliénée
C. L'ironie du sort
D. La culpabilité
Conclusion
Le texte étudié
Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée
Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi ;
Athènes me montra mon superbe ennemi :
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler;
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des voeux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée :
D'un incurable
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