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Petits poèmes en prose, Baudelaire

Fiche de lecture : Petits poèmes en prose, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2013  •  Fiche de lecture  •  758 Mots (4 Pages)  •  2 784 Vues

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Les cinquante pièces qui composent ce recueil ont été rédigées entre 1855 (Le Crépuscule du soir) et 1864. Une quarantaine d'entre elles ont paru dans divers journaux de l'époque ; les dix suivantes furent posthumes entre 1867 et 1869. Selon une lettre de 1862, Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l'exemple d'Aloysius Bertrand.

Le titre Petits poèmes en prose est souvent suivi d'une forme de sous-titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du mal : Spleen et Idéal et Tableaux parisiens). En effet, de son vivant, Baudelaire évoqua cette expression pour désigner son recueil qu'il complétait à mesure de son inspiration et de ses publications. D'ailleurs, le 7 février 1864, le journal Le Figaro publia quatre pièces appartenant aux Petits poèmes en prose sous le titre Le Spleen de Paris. Ceci explique l'association étroite des deux titres. Depuis lors, le recueil porte ces deux noms.

Le Figaro a choisi d'arrêter son choix sur un des titres proposés par Baudelaire, mais c'est bien au terme de « spleen » qu'il faut surtout prêter attention plus qu'au lieu dit de Paris. Comme on le voit à la lecture du recueil, Paris n'est pas le décor principal de l'expérience poétique. Cependant, Le Spleen de Paris ne se trompe pas de lieu, le spleen de Baudelaire est bel et bien un mal de « vauriens » de Paris, et Baudelaire nous présente le diagnostic d'un malaise social lié à une ville plus qu'une simple indication cartographique pour situer son épanchement poétique.

Seule la dernière pièce du recueil (Épilogue) est en vers. Il est aujourd'hui établi que Baudelaire n'avait pas prévu de l'y inclure1.

Si l'auteur est libéré de la contrainte de la rime, il se doit tout de même de donner un rythme, une structure proche de la poésie à son écriture, de crainte de tomber dans le récit classique. À titre d'exemple, la XXXVIIe pièce, Les Bienfaits de la lune (1863), propose une symétrie entre deux paragraphes : mêmes phrases, même structure grammaticale et continuité dans le deuxième paragraphe de l'idée du premier. De même, la XLVIIIe pièce, Anywhere out of the World2 (1867, posthume), est construite principalement autour de quatre semi-anaphores, quatre petites phrases basées sur la même idée, les mêmes mots s'intercalant entre les paragraphes principaux.

Contenu

À Arsène Houssaye

I. L'Étranger

II. Le Désespoir de la vieille

III. Le Confiteor de l'artiste

IV. Un plaisant

V. La Chambre double

VI. Chacun sa chimère

VII. Le Fou et la Vénus

VIII. Le Chien et le Flacon

IX. Le Mauvais Vitrier

X. À une heure du matin

XI. La Femme sauvage et la Petite-maîtresse

XII. Les Foules

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