LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Petite étude d'un extrait du roman Germinie Lacerteux de Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt

Documents Gratuits : Petite étude d'un extrait du roman Germinie Lacerteux de Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2014  •  354 Mots (2 Pages)  •  2 911 Vues

Page 1 sur 2

Intro : Dans cet extrait issu du roman intitulé Germinie Lacerteux, écrit en 1865 par Jules et Edmond de Goncourt, est racontée l’histoire d’une femme qui sombre peu à peu dans l’ivrognerie. Cet texte provient du mouvement naturalisme. Nous étudierons en premier temps quels sont les deux obsessions de Germinie.

Jules et Edmond de Goncourt emploient un discours narratif( interne). Ainsi grace a ce procede on ressent toutes ses pensées et émotions. les auteurs nous montrent que Germinie Lacerteux éprouve de la peine en buvant toutes sortes de mélanges d’alcools « vin blanc et eau de vie » (l.15). On voit que l'heroine est une consommatrice d'alcool comme nous le connote les mot suivants de la boisson : « verre », »boire », « vin blanc » ; » bu ».

Cette impression est accrue par la présence du champ lexical de la souffrance qui prouve, avec des termes tels que « torture », « mort » « vie » et « horreur » (l.1/2), que cet extrait est inscrit dans un registre profondément pathétique. On trouve également plusieurs énumérations qui témoignent de l’évolution de l’addiction de la pauvre héroïne. Tout commence par un verre « à demi plein » (l.7), puis peu à peu la maladie s’aggrave et Germinie Lacerteux finit par boire seul en se cachant « solitairement et désespérément » (l.8) plusieurs verres à la suite. Elle boit pour trouver le sommeil adjectif qui caractérise le sommeil « soif »« sommeil de plomb » et non pas pour s'amuser « fièvre de tête » « folie vivante » C’est ainsi que la domestique sombre dans l’ivrognerie, en croyant à une illusion de bien-être et de rêve, comme le souligne l’oxymore « noir bonheur du sommeil » (l.13).

Deuxieme Partie :

On peut parler d'une déchéance qui fait pitié pour l’héroïne car son existence devient un cauchemar qu'elle n'a plus le « courage » de vivre ni de »finir », souligné par les nombreuses phrases négatives, à tel point qu’elle confond réalité et ivresse. Dans ce récit où souffrance se traduit en tristesse. Le fait de boire seule durant les heures de sa vie devienne une honte « assistant a ces hontes » « regardant dans sa conscience » « lui semblaient si abominables ». Elle préférait les oublier en buvant et en dormant, le champs lexical qui nous l'indique « mieux les mourir »

...

Télécharger au format  txt (2.4 Kb)   pdf (50.6 Kb)   docx (8.7 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com