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Orgue De Barbarie

Commentaires Composés : Orgue De Barbarie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2014  •  1 563 Mots (7 Pages)  •  7 514 Vues

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Paroles est un livre publié en 1945, par Jacques Prévert, qui rassemble tous ses poëmes. Prévert est un cinéaste et poëte du XXe siècle, il appartient au mouvement surréaliste. L’orgue de Barbarie est un poëme présenté comme un conte de fée grâce à sa structure namatrice dans un registre à la fois comique et tragique à la distance qui née entre une situation morbide et un contexte joyeux. Dans ce poëme, le calligramme a la particularité d’associer le rythme du dessin, de la forme, des papiers perforés, de l’orgue dont le lecteur devient le musicien grâce à la lecture. Il est composé de vers hétérométriques qui nerines pas en vers libre. Le rythme du texte est basé sur la répétition des formes et l’inscrit dans le texte comme une musique annoncée par le titre « L’orgue de Barbarie », c’est un instrument de musique basé sur le mouvement répétitif du bras qui créé une musique par la perforation du papier à musique.

Ce poëme ayant la structure d’un conte de fée, il adopte alors un schémas narratif. Dans un premier temps, nous avons la situation initiale qui s’étend du vers 1 au vers 14. Dans cette première partie, nous assistons à la présentation des personnages. L’absence de ponctuation ne permet pas de distinguer la prise de paroles des personnages. Cependant, la caractérisation des personnages se fait par l’attribution des instruments qui permet de différencier chaque personnage différent, la distribution des rôles se fait également à la première personne, on observe ainsi la répétition du « je ». Cette caractérisation se fait également par le mot « disait », qui met en place un dialogue, dont chaque personnage parle de son instrument, ainsi on observe un certain vouloir d’être mieux que les autres. De plus cette caractérisation, où l’on ne distingue pas vraiment la prise de Parole, renvoit au titre du livre « Paroles », ainsi lié à l’oralité que souhaite Prévert. Il y a une anaphore du mot « Moi », du Vers 1 à 8, ainsi chaque personnage se met en avant par son instrument, il y a aussi le champ lexical des instruments de musique « banjo, violon, viloncelle, piano, biniou… ». On peut associer tous ces musiciens à un orchestre. Le verbe « jouer », qui est répété dans cette première partie, renvoie au thème de la musique. De plus on observe du vers12a13, la répétition « parlait parlait parlait », qui ramène également à la prise de Parole, de plus répété trois fois, à deux reprise, il ramène au rythme ternaire. Chacun dans cette première partie parle de ce qu’il joue, jusqu'à ce qu’au vers 14 « Personne ne jouait », va faire une opposition, de plus « Personne » est dans le thème de l’anonyma. Le lexique de la musique que l’on retrouve dans le mot « jouer » va peu à peu être remplacé par le verbe de parole « parler » qui amène ensuite à l’élément perturbateur. Cet élément est introduit par le connecteur logique d’opposition « mais » qui constitue une rupture renforcée par le passé simple « demandèrent »Vers20. « Dans un coin un homme se taisait » , vers 15, cet élément perturbateur est associé au thème du silence par le mot « taisait », de plus le « un » qui caractérise le mot qui suit «homme » , va rendre le personnage anonyme, et va le rendre plus mystérieux, ainsi Prévert veut donner envie aux lecteur de connaître et homme qui se démarque des autres. Il se démarque également des autre dans l’espace, en effet « dans un coin » met l’homme à part du groupe de musicien. De plus, l’opposition entre l’orchestre et le musicien est d’autant plus marquée par les guillemets, qui marque le discours direct de l’homme, ainsi il se démarque, car lors de la présentation des musiciens de l’orchestre, la différenciation de chaque personnage se fait seulement par les instruments. De plus, dans le discours de l’orchestre, il y a utilisation du pléonasme autour du thème du silence avec « taisez » et « dites rien ». Le pléonasme insiste pour bien creuser l’opposition entre deux mondes, le collectifs et l’individuel, le silence et le bruit. Au vers 19 , dans son discours, l’homme réutilise le mot « jouer » qui introduit son instrument qui est le titre du poëme « L’orgue

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