Oedipe Et Le Sphinx

TEXTE 2 : LA RENCONTRE AVEC LE SPHINX

ACTE II

La machine infernale

Jean Cocteau

Introduction : En 1929, Jean Cocteau va en cure de désintoxication il note : « je rêve qu’il me soit donné d’écrire un Oedipe et le sphinx, une sorte de prologue tragicomédie à l’oedipe roi précédé, lui même d’une grosse farce avec des soldats, un spectre. » Ce rêve devient réalité en 1932 avec la machine infernale. En étudiant la scène de la rencontre entre Œdipe et le sphinx, cette créature qu’on nomme aussi la « jeune fille ailée », nous nous demanderons comment l’auteur propose une manière nouvelle d’envisager la tragédie et le mythe . Dans une première partie nous verrons comment se passage met en scène une rencontre qui tiens du cauchemar. Dans une seconde partie nous nous attacherons à relever les éléments qui créent une tragédie nouvelle.

I. Une rencontre cauchemardesque

1. Le sphinx, une créature adroite et cruelle.

Le sphinx utilisant dans son discoure de nombreuse figure de style qui concoure à le montrer à la foi adroite et violente. Les comparatif de supériorité des ligne 2 à 9 renvoi pour certaine à l’univers de la violence (gladiateur, vorace, sanguinaire, bourreau). Le sphinx possède une force capable de frapper l’homme à coup sûr. Cette violence se traduit aussi dans la construction de phrases et est accentué par la diction préconisée par Cocteau. Le poète privilégie les groupes nominaux et les verbes sans compléments « je croise » n’excèdent pas 3 syllabes en général (rythme mécanique). Il en ressort une accélération du rythme qui exprime la violence et la toute puissance du sphinx (anaphore) la structure anaphorique (plus que, si que » concoure à créer un effet d’incantation et de transition oratoire.

2. Le sphinx une créature étrange et inquiétante.

Par delà les figures de style le dramaturge assemble un réseau de thème qui contribue à rendre le sphinx étrange et inquiétant. Les vocations de la cruauté animale renforcent cette impression. Cette créature est à plusieurs reprises désigné par le thermes : »la chienne qui chante » il y a aussi : « plus vorace que les… » « Plus sanguinaire…. » « Le serpent qui… ». Toutes ses images insiste sur l’acte de prédation d’ailleurs les files qui semblent sortir de sa bouche secrète et qui englue sa victime rappelle l’activité de l’araigne et inscrit la représentation d’un destin dans un univers imaginaire arachnéens en outre le mélange d’élément masculins et féminins contribue à en faire une puissance surnaturel. Les deux éléments se combinent, la fatalité est à la fois la force de frapper un homme et l’ingéniosité de la femme qui tisse et qui tresse.

3. Œdipe, un héros ?

Face à cette créature effrayante et toute puissante, Œdipe ne fait pas le poids. Il est immobilisé comme ligoté. Ces quelques répliques se résument à 2 injonctions supplications et à quelques exclamations (Mérope) elles révèlent un personnage infériorisé par la position réduite à

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