Objet qui m'a marqué

  Au début de l'année scolaire de 2006-2007, j'avais six ans. Mon grand-père me fit écouter un concerto de Mozart pour violon et à ce moment-là, je compris que je voulais faire du violon. Ensuite, je partis voir mes parents pour leur demander de prendre des cours de violon. À ma grande surprise, ils acceptèrent ce qui me rendit heureuse. Mes parents partirent alors m'inscrire à l’École de Musique Municipal de Vandoeuvre. Quand ma première leçon arriva, j'étais partagée entre de l'impatience de pouvoir enfin tenir dans mes mains un violon et de la joie, car j'allais faire ce que je voulais.

  Le violon, enfin mon violon, était d'un bois ciré qui à vue d’œil brillé. Je scrutais chaque parcelle du violon. Il était tellement lisse que j'avais peur de le faire tomber. Il devait avoir un certain âge car il avait de nombreuses égratignures sur la table. Les ouïes en forme de f étaient d'une beauté à couper le souffle. Quand, je l'avais mis sur mon épaule, j'avais le sentiment qu'il était fait pour moi. En jouant, je découvris un son mélodieux et harmonieux.

  En décembre 2008, cela fessait deux ans que je fessais du violon. C'était mon premier concert de noël. J'étais nerveuse de monter sur scène et d'être observée par une salle remplie de personne venue nous écouter. Il y avait tout notre ensemble et notre professeur de violon, Carine qui jouée aussi. Nous étions dans les loges pour accorder nos violons. Ensuite, elle accorda le mien. Il nous restait à peine dix minutes avant de monter sur scène, mais au moment où tous étaient prêts, ma corde de mi se brisa. Malheureusement, il ne m'en restait plus de rechange alors tous le monde en cherchaient une pour moi. Heureusement, on en trouva une à temps, mais ma professeur n'eut pas le temps nécessaire pour me la mettre à la bonne hauteur qu'il fallait aller sur scène. Alors, elle me dit de ne pas jouer cette corde et de transposer à l'octave en dessous, juste pour elle et de faire les autres normalement. Quand, je me retrouvais sur scène, mes doigts commencèrent à trembler tellement j'étais en panique. Je commençai à jouer et ma peur disparue, j'étais, finalement, alaise. À ce moment-là, j'étais convaincue que j'avais fait le bon choix d'instrument. À la fin du morceau, quand le public nous applaudissait, j'étais fière de moi, j'avais réussi à jouer correctement et de ne pas me tromper de note. Nous repartions tous ensembles dans les loges et nous étions tous satisfaits de notre prestation. Avant que je retourne voir les autres groupes jouaient, Carine me prit mon violon et me l'accorda pour la mettre à la bonne hauteur. Enfin, à la fin du concert, je dis au revoir aux autres et je partis rejoindre mes parents qui m'attendaient. Ils me félicitèrent et nous retournâmes chez nous. Ce concert fut pour moi une réussite malgré l'incident avec la corde.

  À présent, je suis toujours très heureuse d'avoir fait ce choix, car cela me permet de m'extérioriser et de m'évader du quotidien. Je suis toujours très attachée à lui. Il me réconforte dans les épreuves de la vie. Il m'aide à me sentir mieux quand je ne vais pas bien. Même après tous ce temps, le plaisir qu'il me procuré au début et toujours présent. À chaque fois que je le prends dans mes mains, il a toujours cette finesse qui me plaît.

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