Nouvelles histoires extraordinaire, Edgar Poe.

Roxanne Boutin

Théâtre et langages

560-103-LI, gr.00001

Nouvelle

Nouvelles histoires extraordinaires

Travail présenté à

M.Jean Bélanger

Cégep Limoilou

Le 14 décembre 2015

Dans ce travail, je réaliserai une analyse de la nouvelle d'Edgar Poe, Nouvelles histoires extraordinaires, et la transposition scénique de celle-ci. Ce travail comporte trois volets dont : Établir des liens entre des œuvres de formes simples et théâtrales, puis leur représentation et exploiter les langages scéniques.

Au premier abord, la nouvelle littéraire est un récit de fiction très court faisant référence à la réalité. Habituellement, la nouvelle ne comporte pas se situation finale, mais un dénouement inattendu qu'on appelle la chute. Comme il s'agit d'un récit assai bref, ce type d'œuvre littéraire comporte peu de personnages et l'action se concentre sur quelques évènements seulement, dans peu de lieux. La plupart du temps, l'action est réalisé par un seul protagoniste. Dans le récit d'Edgar Poe, Nouvelles histoires extraordinaires, de nombreuses caractéristiques de la nouvelle s'y retrouvent. En effet, il s'agit d'une courte histoire comportant seulement neuf pages. Notamment, le récit comprend un seul évènement; le meurtre du vieil homme. De plus, peu de personnages son présenté; le personnage principal d'écrit comme un fou, le vieillard et les policiers. Finalement, une fin qui se tient en peu de ligne nous a présentés.

Au deuxième abord, le sujet de l'histoire se résume à un homme ne se croyant aucunement fou qui explique chaque détail du meurtre du vieil homme : son meurtre. À cet effet, la relation entre les deux personnages principaux reste floue. Par contre, nous pouvons déterminer qu'ils habitent au même endroit puisque le «fou» entre dans la chambre de l'ainé :«Et, chaque nuit, vers minuit, je tournais le loquet de sa porte et je l'ouvrais [...]. J'avais passé ma tête, et j'étais au moment d'ouvrir la lanterne [...] et le vieil homme se dressa sur son lit...» p.2. De plus, nous pouvons déduire que les deux personnages se voient quotidiennement : «... chaque matin, quand le jour paraissait, j'entrais hardiment dans sa chambre, je lui parlais courageusement, l'appelant par son nom d'un ton cordial et m'informant comment il avait passé la nuit.» p.3. De même, le lieu principal où se déroule ces évènements, son la chambre du vieil homme. Nous pouvons résumer ces dénouements comme ceci : un homme persuadé de ne pas être fou est obsédé par l'œil d'un vieux monsieur, croyant qu'il lui voulait du mal. Son obsession grandissante, il prémédita le meurtre de celui-ci. Fier de son coup, un cri éveilla des soupçons et les officiers police entreprennent une visite de la demeure. La pression qui grandit, le «fou» avouèrent sa faute. Bref, les thèmes principaux sont : le meurtre, l'obsession et la maladie mentale. Effectivement, le récit est basé sur le meurtre d'un homme : «Je ne fus jamais plus aimable pour le vieux que pendant la semaine entière qui précéda le meurtre.» p.2. En outre, tout au long de l'histoire, nous pouvons lire des mots qui signifient la mort comme : meurtre, horloge-de-mort, terreur mortelle, mort, victime, etc. L'obsession est représentée comme le désir insistant du meurtrier de réaliser sa quête qui est tuer l'homme à l'œil de vautour : «Il est impossible de dire comment l'idée entra primitivement dans ma cervelle; mais, une fois conçue, elle me hanta nuit et jour.» p.1. Enfin,  l'idée de la maladie mentale poursuit le personnage principal, car il tente de convaincre les lecteurs qu'il n'est pas fou:«[...] mais pourquoi prétendez-vous que je suis fou?[...] Et observez avec quelle santé, avec quel calme je puis vous raconter toute l'histoire.»

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