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Nouveaux médias et droit à l'oubli.

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Par   •  5 Février 2017  •  Dissertation  •  699 Mots (3 Pages)  •  5 514 Vues

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Synthèse NOUVEAUX MEDIAS ET DROIT A L’OUBLI

« Comment vivre avec Internet qui enregistre tout & qui n’oublie rien ? » : cette formule de J.F Fogel & Bruno Patino définit des enjeux essentiels. C’est parce que des informations publiées consciemment sur des réseaux sociaux ramènent systématiquement au passé. Par conséquent l’oubli de ces éléments est impossible car ils sont omniprésents dans la vie de chaque individu. Cette nouvelle « mode » comporte néanmoins des dangers. C’est ce thème que traite le corpus de documents.

Dans un article nommé « Marc L*** » paru dans la revue Le Tigre en décembre 2008 celui-ci reprend les éléments essentiels. Les traces laissées sur internet par un certain Marc comportent un danger car une personne étrangère parvient à visualiser les instants de la vie de ce jeune homme uniquement par le biais de photos & publications postées via des réseaux sociaux ouverts aux yeux du public. En effet, J.F FOGEL & B. PATINO dans « La condition numérique » provenant de la revue Grasset en 2013 évoque les dangers d’un retour au passé suite aux publications postées auparavant sur les réseaux sociaux, notamment dans le milieu professionnel. Une idée très coûteuse est développée, le but : nettoyage et prévention des traces numériques. Ces caractères dangereux sont soulignés par Lucie Ronfaut dans «  j’ai testé les droits à l’oubli Google » dans la revue Le Figaro en Septembre 2014 qui explique sa mésaventure lorsqu’elle a recherché son nom sur la barre de recherche Google. En effet, celle-ci s’est retrouvée sur un site avec des photos à caractère pornographique et homophobe alors qu’elle ne se sentait pas du tout concernée. Un formulaire « Droit à l’oubli » créé par Google permet de faire une réclamation. Hélas, sans espoirs, étant donné le fort taux de refus des requêtes par Google. Afin de palier à ces refus, un dessin de DELIGNE nommé « La croix » du 13 Mai 2013 représente un arrêt rendu public mentionnant que les moteurs de recherche sont responsables du traitement des données à caractère personnel apparaissant sur leur page internet  et donc doivent les supprimer. Cet arrêt est parfaitement caricaturé : un juriste en bas à droite à l’expression sûr de lui, regardant un employé Google exécuter la mention de l’arrêt en effaçant à l’aide « d’un rouleau de peinture » tous les éléments à caractère personnels parus dans la barre de recherche.

Pourquoi face aux médias trop présents dans notre société ne peut-on pas oublier et/ou effacer le passé ?

        D’abord, il tiendra à effectuer l’analyse de l’omniprésence des médias ainsi que les dangers de ceux-ci pour définir l’influence des médias sur l’oubli.

        Les médias sont avant tout un danger pour l’individu. C’est cette évidence qui initie la réflexion de L. RONFAUT ; elle explique à travers son expérience vécue réellement comment elle s’est retrouvée sur internet, sites à caractères pornographiques et homophobes, alors que comme beaucoup d’individu, elle était dans le déni et ne se sentait pas concernée, comme MARC L***, en postant des photos & données personnelles sur Facebook & Flikr qui se retrouve « espionné » par une inconnue qui parvient à retranscrire des moments vécus et données personnelles de cet homme qui pensait uniquement partager ses données avec ses amis. En effet, J.F FOGEL & B. PATINO renforce ces dangers autour de la vie professionnelle, un refoulement du passé qui créer la perte d’un emploi.

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