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Montaigne Les Essaisfixhe Recapitulative Roman

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Par   •  22 Juin 2013  •  2 163 Mots (9 Pages)  •  701 Vues

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distingue de la nouvelle par sa longueur. Dans le roman, le narrateur relate l’histoire de personnages qui subissent des péripéties.

I. Le langage romanesque

Narrateur : Celui qui raconte l’histoire, qui prend en charge le récit. Il n’existe que deux types de narrateur : interne ou externe. Il est interne quand il est un personnage qui fait partie de l’histoire ; il est externe quand il ne fait pas partie de l’histoire.

Auteur : Celui qui a écrit le livre. L’auteur n’est le narrateur que dans un seul cas de figure : l’autobiographie (auteur=narrateur=personnage).

Personnage : personne fictive que l’on fait évoluer dans une histoire. Le personnage principal est celui sur lequel on fonde toute l’action du livre. Héros : personnage principal de l’histoire, qui est à l’origine de l’action, doté généralement de grandes qualités (courage, générosité...)

Antihéros : personnage principal de l’histoire dénué des qualités positives du héros, qui subit l’action au lieu de la faire.

Focalisation : point de vue selon lequel un récit est organisé (comment raconte-t-on l’histoire ?). Il y a 3 focalisations : interne, externe, zéro. La focalisation interne consiste à raconter l’histoire du point de vue d’un personnage (on voit à travers ses yeux ; on a accès à ses pensées et à ses émotions) ; la focalisation externe consiste à raconter l’histoire d’un point de vue extérieur, comme une caméra le ferait ( on n’a accès ni aux sentiments ni aux pensées des personnages) ; la focalisation zéro (= narrateur omniscient) consiste à raconter l’histoire de telle façon que le narrateur a d’avantage d’informations que les personnages (passé/futur ; émotions & pensées de différents personnages...)

Cadre spatio-temporel : Désigne le « cadre » de l’action ; le lieu et le temps de l’action.

L’incipit : de « incipio » (lat. : commencer) désigne le début du roman. Il a pour fonction de présenter les personnages, le cadre spatio-temporel et l’intrigue.

L’excipit : dernière page du roman, qui contient le dénouement de l’action et répond généralement aux questions soulevées par l’incipit.

Analepse : consiste à opérer un retour en arrière dans l’histoire.

Prolepse : consiste à opérer un bond en avant dans l’histoire.

Récit encadré/enchâssé : le récit encadré est le récit contenu à l’intérieur d’un autre récit.

« in medias res » : expression qui signifie « au milieu des choses », technique narrative qui fait commencer le récit directement au cœur de l’intrigue, sans faire d’exposition.

II. Evolution du genre romanesque.

Au Moyen-Age, le terme « roman » est utilisé pour parler des textes écrits en langue romane (langue vulgaire par opposition au latin) afin de les rendre accessibles à un large public.

1) Le roman de chevalerie (XIII°).

Le roman fait office de transition entre la « chanson de geste » (récit qui décrit en l’idéalisant la société féodale ; ses héros sont des chevaliers le plus souvent partis à la guerre ou en croisades) et les fabliaux (courts récits à visée morale décrivant des situations comiques ou grossières).

Il présente des héros vaillants dont les prouesses ne sont récompensées ni par l’argent ni par le pouvoir mais par l’amour d’une dame. (Tristan et Iseult). 2) Le roman picaresque (XVI°s)

Il s’est développé en Espagne au XVI°s et met en scène un héros, souvent d’origine populaire (picaro) mais débrouillard qui traverse toutes les couches de la société au cours d’aventures pleines de rebondissements.

3) Le roman précieux (XVII°s)

Il présente des personnages idéalisés, des sentiments raffinés, un style recherché. L’amour est un thème fondamental du mouvement précieux déjà rencontré dans l’Astrée d’Honoré d’Urfé (publié entre 1607 et 1633), roman pastoral (genre littéraire du XVI et XVII, ayant pour personnages des bergers et des bergères). La Princesse de Clèves est un roman précieux, considéré comme le premier roman moderne qui narre les étapes du sentiment amoureux.

4) Le roman parodique (XVII°s)

En France et en Espagne, se développe un type de roman qui se moque de la littérature noble. Charles Sorel dans La Vraie Histoire comique de Francion (1622), recourt aux histoires comiques. Il s’inspire des romans picaresques tels que Don Quichotte de Cervantès. Scarron dans Le Roman comique (1651-1657) s’oppose aux excès idéalistes et sentimentaux des romans précieux qui exaltent l’aristocratie et ses valeurs.

5) Le roman épistolaire (XVIII°s)

Dans ce type de roman, l'intrigue évolue par le biais de l'échange d'une correspondance fictive entre les personnages. Le roman épistolaire apparaît en France en 1721 avec les Lettres persanes de Montesquieu, mais

rencontrera surtout le succès à la fin du siècle. Il explore le thème de l’amour impossible (Les liaisons dangereuses de Laclos en 1782). Ces thèmes annoncent le Romantisme.

6) Le roman libertin (XVIII°s)

La liberté de pensée et d’action dérive, avec le roman, à une dépravation morale. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe ; la séduction y est un art complexe que l’on entreprend par défi, désir ou amour-propre. La femme est identifiée comme une proie qui finit par céder plus ou moins rapidement au « chasseur » (Les Liaisons dangereuses de Laclos ou Les bijoux indiscrets de Diderot en 1748).

7) Le roman philosophique (XVIII°s).

Le roman jusque- là considéré comme un genre mineur, acquiert ses lettres de noblesse en véhiculant les idées des Lumières, même si le conte et le dialogue restent leurs formes privilégiées. Ainsi Bernardin de Saint-Pierre dans Paul et Virginie (1788), disciple de Rousseau, y présente l’état de bonheur dans la nature.

8) Le XIX°, l’âge d’or du roman.

- le roman romantique : Les auteurs romantiques préfèrent la poésie, le drame ou le conte. Le roman romantique se caractérise par une rupture avec la séparation des styles en vigueur à la période classique, une exaltation des sentiments, une forme d‘idéalisme face au cynisme ambiant (« mal du siècle

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