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Par   •  13 Décembre 2014  •  575 Mots (3 Pages)  •  1 835 Vues

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Le cadeau est un objet ou un don offert d’une personne à une autre. L’objet est souvent étiqueté par le destinataire. Les quatre documents s’interrogent sur l’influence qu’engendre le cadeau sur les liens sociaux. Pierre-Marie Martin dénote les cadeaux dans l’extrait d’un article du magazine Kafkaïens n°17 paru le 14 février 2005. Annie Monjaret présente les formes que prennent les cadeaux dans un article de la revue Ethnologie française n°4 paru en 1998. Annie Ernaux, montre les effets de ces dons d’après le roman « La place », sorti en 1984. Hubert Blatz expose un dessin humoristique, «Le Cadeau », datant de 2006.On peut rapprocher les documents d’abord sur l’acte d’offrir un cadeau de valeur marchande et ensuite sur les liens sociaux des protagonistes de ce dernier.

L’acte d’offrir un cadeau représente un enjeu pour le donateur.

Pour commencer il est plus facile pour quelqu’un de montrer ses sentiments envers sa bien-aimé ou ses amies et proches à l’aide d’un cadeau. Ce don peut en effet satisfaire autant le donateur que ses destinataires, selon Pierre-Marie Martin. Ils existent mêmes des moments pour offrir des cadeaux (Saint-Valentin, Noël, Nouveau-né). Cependant ces cadeaux possèdent une valeur marchande. L’importance de l’acte est réduite à cause de ce dernier. Par exemple dans le roman d’Annie Ernaux, le père ne reconnait pas le geste et ne laisse pas paraître qu’il n’aime pas le cadeau offert par sa fille professeure. Anne Monjaret rejoint Pierre-Marie Martin sur ce point. Elle explique que la valeur marchande interprète en toute logique un échange équilibré et mutuel.

Pour continuer les cadeaux peuvent incarner n’importe quels objets. Même aussi « l’argent », d’après Anne Monjaret. Le donateur peut de cette manière montrer les moyens financiers qu’il possède. Or, « un cadeau, ça n’a pas de prix !», selon Anne Monjaret. La marchandisation du don affaiblit la valeur symbolique, souligne Pierre-Marie Martin. Certains donateurs ont pour enjeux de se moquer du destinataire. On peut le voir sur le dessin d’Hubert Blatz, le chat tient à la main un piège comme cadeau pour la souris.

Mais encore les enjeux des donateurs ne sont pas seulement espiègles. Elles présentent un intérêt important sur les relations sociales.

Avant tout, le cadeau n’est pas offert à n’importe qui ; Cet acte justifie le lien entre le donateur et la bénéficiaire. Le don a pour but de faire plaisir le destinataire. Ainsi le donateur peut prouver son amour ou amitié envers le bénéficiaire. Le rapprochement social est présent sous les cadeaux. Le cadeau peut être utilisé pour garder ou renforcer les liens sociaux entre des personnes. Cette dernière porte bien une valeur symbolique souligne Pierre Marie Martin et Anne Monjaret.

Puis, on n’offre pas un cadeau à n’importe quel endroit. Le milieu dans lequel on offre le cadeau joue un rôle important, pour que le don ne soit pas raté. Annie Ernaux met en évidence l’impact émotionnel sur le lien entre le père et sa fille, quand on rate un cadeau. D’après Pierre-Marie Martin le cadeau s’offre dans des circonstances variées, étant donné qu’à la suite de ce geste les relations entre deux personnes seront affectées.

Pour

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