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Mme de Clèves

Commentaire d'oeuvre : Mme de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 460 Mots (6 Pages)  •  897 Vues

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Introduction :

Présenter rapidement l’œuvre et situer l’extrait :

- Pour fuir Nemours, Mme de Clèves se réfugie à la campagne à Coulommiers.

- Son mari la presse de revenir à la cour et en l’absence de réponse son mari commence à douter et la soupçonne de le tromper.

- /!\ important /!\ Ils sont observés et entendus par Mr de Nemours qui est caché.

-

Caractère extraordinaire de cet événement qui a impressionné les

lecteurs contemporain et a provoqué des polémiques. Cet un aveu est

extraordinaire ainsi que la présence de l’homme dont il est question.

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Analyse par des questions

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Cet aveu est-il direct ? (explicite)

Non : relever les différents procédés utilisés pour avouer en mot courant cet amour illicite.

L.7 : « Je veux éviter les périls des personnes de mon âges »

L.2-3 : « Songer seulement que la prudence ne veut pas qu’une femme de mon âge, et maîtresse de sa conduite, demeure exposée au milieu de la cour. »

=> Des formules généralisantes : la situation personnelle de Mme de Clèves est évoquée par des formules qui évoquent la situation de toutes les jeunes filles.

L.6 : le silence, pour confirmer les soupçon de son mari sans rien dire.

L.1 : « Ne me contraignez point, lui dit-elle, à vous avouer une chose que je n’ai pas la force de vous avouer, quoique j’en aie eu plusieurs fois le dessein. »

=> Idée d’une chose grave mais avec une formule vague. C’est une périphrase.

Périphrase : formuler une idée par un groupe de mot qui la désigne de façon indirecte. Ex : au lieu de dire Zola, on peut dire l’auteur du Ventre de Paris.

L.9 : « Je vais vous faire un aveu que l’on a jamais fait à son mari »

L.11 : « Il est vrai que j’ai des raisons de m’éloigner de la cour »

L.15 : « Si j’ai des sentiments qui vous déplaisent »

=> L’aveu de la princesse de Clèves n’est pas direct, il est médiatisé par des périphrases, par le silence et des formules généralisantes qui

permettent de dire la vérité mais sans le dire vraiment. Les règles de bienséance font qu’elle ne pouvait pas formuler directement des choses immorales, donc il y a une retenue du personnage pour respecter les règles de bienséance (elle ne peut pas montrer ou formuler toute chose, risquant de choquer le lecteur). La retenu atténue la folie de cet acte.

Quelles sont les différentes raisons ou motivations qui conduisent la princesse à faire cet aveu ? Et notamment qu’attend t’elle de son époux?

Cet aveu répond à une nécessité immédiate. L’aveu est le seul moyen d’expliquer son choix de rester à Coulommiers.

L.13 : « Si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour »

Acte longuement réfléchi, acte de raison longuement mûri.

L.2 : « Quoique j’en aie eu plusieurs fois le dessein »

Motifs de cette décision :

L.17 : « Conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez »

L.14 : « Si j’avais encore madame de Chartres pour aider à me conduire »

Parallèle. L’aveu correspond à la volonté de trouver en son mari un soutient contre Mr de Nemours.

Sa mère à son décès lui a dit que son mari pouvait l’aider pour sauver sa vertu. Au détour d’un autre récit son mari lui avait dit qu’il serait

ravi de l’aider dans cette situation. Cet aveu correspond à un impératif moral, au nom du respect qu’elle a pour son mari.

L.16-17 : « Songez que pour faire ce que je fais il faut avoir plus d’amitié et plus d’estime pour un mari que l’on en a jamais eu »

L.14-15 : « Pour me conserver digne d’être à vous »

=> Cet aveu, bien qu’il paraisse extravagant, a plusieurs justification qui montrent que c’est un acte purement réfléchi et non un acte de folie.

Montrer que l’attitude et le discours des personnages dans cet extrait ont un caractère fortement pathétique.

Registre pathétique : texte où des personnages expriment leur souffrance dans le but d’éveiller la pitié du lecteur ou du spectateur : registre de la souffrance.

- L’attitude des personnages :

Mme de Clèves :

L.9 à 21 : Elle se jette au bras de son mari traduisant de la culpabilité et de la soumission, elle pleur ; Cela donne à son attitude un coté très pathétique.

Mr

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